jeudi 1 février 2018

Canard (enchaîné) au centre et soupe à la grimace ...

Ainsi, beaucoup s'interrogeaient sur l'attitude des anciens dirigeants du prg pendant la première convention du nouveau parti né de la fusion des deux anciennes branches du radicalisme. 
Sur la tribune, ils étaient deux. Deux sur trois, ce qui semblait curieux dans le cadre du traitement paritaire qu'imposait la fusion des deux ex-partis. Pour Sylvia Pinel, ancienne présidente du prg, pas de problème, mais que faisait Guillaume Lacroix à ses côtés quelques mois après ce fameux comité directeur, le dernier du prg où il avait failli la dégommer à la tête de notre défunt parti. 
Le problème avec les gens qui font la tête, c'est qu'on ne sait pas pourquoi 
ils font la tête ... C'est même pour ça qu'ils font la tête. Il suffit d'ailleurs
qu'ils expliquent pourquoi ils font la tête pour qu'ils ne fassent plus la tête. 
Au moins pendant ce temps-là ont-ils attiré l'attention... mais c'est tout. 
Ils révèlent juste que leur expression est inutile.

On a d'autant moins compris la présence de Guillaume à la tribune qu'il n'a pas desserré les dents de la soirée. C'est Laurent Hénart, ex-président des radicaux valoisiens qui a tenu une réunion bien fade et n'a traité que des questions organisationnelles.
Est-ce la raison pour laquelle Jean-Michel Baylet, figure historique, est parti avant la fin, empêchant tout adoubement de la triste rencontre.
Hélas, il faut se soumettre à la dure réalité et la convention n'a été qu'une première allégeance au macronisme. C'est ce qui justifie qu'au fond on n'a parlé de rien.
C'est ce que révèle l'article impitoyable paru dans le canard enchaîné d'hier, qui ne fait que confirmer ce qu'annoncé précédemment. La politique a ses règles et Macron n'est pas un enfant de cœur. Il sait que la multiplication des centres signifierait sa fin politique. Le pouvoir de Macron sera hégémonique ou ne sera pas.
Ainsi, ceux qui avaient quitté l'ex-prg,  en espérant obtenir un poids politique grâce à l'union de tous les radicaux de France, se heurtent à la brutale réalité. Au centre, sous Macron, il ne doit y avoir qu'une seule tête. C'est une question de survie ! Seul le Modem de François Bayrou dispose encore d'un statut particulier (qu'il doit au fait qu'il a négocié sa place avant le premier tour des présidentielles). On parle beaucoup de la dissolution de la gauche, et on n'a pas tort... mais la dissolution des centres, de ce qui constituait le centre n'est pas non plus terminée.
Ah qu'il semble loin le temps, où les radicaux de droite semblait implorer le secours des radicaux de gauche pour se distinguer de l'Udi ... Qu'il semble loin le temps où le prg justifiait son rapprochement avec les valoisiens pour peser sur la vie politique. Sans parler de cette accusation ridicule de renoncement envers ceux qui se refusaient de rejoindre le centre. 
À présent, ça ne rigole plus. Tout le monde au pas, et tout le monde "en marche" ! 
Reste que rien n'est perdu ! Il reste toujours l'espoir. 
Si vous voulez continuez à réfléchir, à créer, à débattre, participer la construction d'un avenir à gauche, une solution : 

rejoignez les radicaux de gauche ... 


Les premières rencontres militantes auront lieu le 9 février à partir de 9h30
Théâtre Edgar, 58 boulevard Edgar Quinet à ¨Paris (métro Edgar Quinet)



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