jeudi 23 février 2017

Un employé ne devrait pas dire ça

Louviers : retour sur les primaires de la droite 



"On se serait cru à la maternelle !"
Même à la maternelle, les actes d'autorité ne
sont pas toujours efficaces. Ne dit-on pas
que la vérité sort de la bouche des enfants ?




Au sein du service accueil de la mairie, le souvenir est encore intact, trois mois plus tard, et l'amertume n'est pas dissipée. 
Qu'est-ce qui s'est passé pour que le maire de Louviers, accompagné de sa contestée directrice générale des services, ne convoque, en dehors de leur temps de travail les agents d'accueil de la mairie le lundi 21 novembre 2016 ? 

Quel crime avait été commis durant le week-end pour qu'on convoque d'urgence tous ces fonctionnaires ? 
En tous les cas, Priollaud se faisait fort de profiter de la réunion des suspects pour démasquer le, ou les coupables. 
Il faut se mettre dans la peau du maire de Louviers, qui pensait trois jours plus tôt qu'il aurait eu à passer un beau dimanche. 
Souvenez-vous, le dimanche 20 novembre, c'était le premier tour des primaires de la droite et du centre ... Priollaud n'avait que peu participé à la campagne. 
Il avait soutenu Bruno Le Maire, bien entendu, puisqu'il lui doit son parachutage à Louviers ... sauf que sa première sortie sur le marché de Louviers avait été tellement catastrophique que ce fut la dernière. Sur la petite demi-heure qu'il avait prévu d'y passer, il s’était fait enguirlander pendant un quart d'heure par des chalands. 
Bon, mais ça, c'était le marché ! Au moins pouvait-il se dire que l'avantage de ces primaires c'était qu'il n'y rencontrerait que la droite de la ville et que, qu'il pouvait y espérer quelques encouragements. 
Sauf que ça ne s'est pas passé comme ça ! En fait le très mauvais résultat de son poulain Bruno Le Maire n'a fait que confirmer une journée odieuse. En effet, le maire de Louviers a eu à affronter de nombreuses insatisfactions. On lui à même reproché qu'on ne le voyait  jamais à Louviers. Des électeurs se sont aussi plaints de ne pas avoir pu obtenir des renseignements sur le déroulement de la primaire auprès de la mairie.

Tout à fait inadmissible pour notre maire !


Comme à la maternelle ! Enfin, heureusement les récentes
recherches font valoir que la bienveillance obtient de
meilleurs résultats auprès des humains que le rapport de
force. C'est quelque chose qui, de toute façon échappe à
Priollaud, l'homme qui a supprimé la distribution de livres
aux enfants et qui met 3 semaines à réparer le chauffage
dans les écoles
Notre Priollaud, démonté par le score de son champion a voulu se venger sur les employés de l'accueil, bien décidé à leur apprendre leur métier. 
Il arrive, affublé de sa Directrice des services fraîchement nommée.
Seulement, il se trouve que les fonctionnaires de l'accueil sont des professionnels, qui avaient obtenu en son temps la 
certification Qualiville, comparable à la certification ISO dans le privé. Cette reconnaissance avait été demandée par la municipalité Martin. Priollaud n'en avait pas voulu. 
Dommage ! Il se serait rendu compte que les agents prenaient régulièrement les demandes de rendez-vous avec le maire, qui étaient transmises au cabinet. Demandes dont personne ne savait ce qu'elles devenaient.

Le cabinet fermé de l'intérieur 

Le cabinet est toujours le reflet de la
volonté politique de l'élu. On est passé
du cabinet Martin, ouvert à tous,
à la structure Priollaud, repliée sur 
elle-même, dont la mission  essentielle
est de protéger un maire de plus
  en plus coupé de sa population.
Cela se comprend d'autant mieux, qu'à l'époque  de nombreux Lovériens se rendaient en mairie pour protester contre le maire qui avait décidé de les priver de lumière .... eh oui, à l'époque, c'était le couvre-feu à Louviers ! 
Face aux administrés  hors d'eux, l'accueil prenait toutes les demandes, mais ne pouvaient les satisfaire. La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a ... et face aux gens qui exigeaient de voir le maire pour lui dire ses quatre vérités, les agents s'acquittaient le plus professionnellement de cette tâche impossible. Les demandes étaient bien entendu transmises ... seulement, en haut lieu, personne n'y répondait jamais.
Voilà qui rendait injustifiée toute cette mise en scène de mauvais goût, assimilable à de la maltraitance. 
Tout cela ne serait qu'un épisode ridicule, révélateur d'une réaction colérique d'un Priollaud confronté à la réalité de sa gestion et à la façon dont elle est perçue. 
Malheureusement, l'événement a marqué durablement les agents d'accueil et s'inscrit dans une suite de maltraitances dont nous aurons l'occasion de reparler. 















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