dimanche 15 janvier 2017

Heureusement qu'il y a Sylvia

Non, la primaire de la gauche n'est pas la primaire du PS. A coté des  4 représentants du parti socialiste, il y a deux personnalités issues des Verts et la seule femme candidat de cette élection, la radicale Sylvia PINEL.
Ainsi donc, au milieu des petits calculs revanchards,  des courants et des postures, s'élève une voix différente, la voix de la République moderne, la voix de la vérité, la voix de Sylvia Pinel, benjamine des candidats.
Elle parle avec franchise des grands sujets, sans faire de phrase et fait les propositions réalistes en matière sociétale, économique et administrative. Elle n'a pas peur de soutenir les aspects positifs du gouvernement auquel elle a participé, alors qu'autour d'elle, on se réfugie dans la critique, pour ce qu'on pense qu'elle peut rapporter.
Quelle leçon donnée sur les migrants, tant il est facile de vanter, avec juste raison les efforts des collectivités locales et des associations ... sauf que l'Etat a eu une réelle politique, discrète, efficace, et efficace parce que discrète, concernant la répartition des réfugiés dans les centres d'accueil et en parlant du travail des préfets.
Bien sûr, parler des migrants, c'est parler de l'Europe, parler de la France, c'est parler de l'Europe, parler de Trump et de ce qu'il faut faire face à lui, c'est encore parler de l'Europe ... et c'est pourquoi Montebourg qui fait partie des fossoyeurs de l'Europe est absolument inaudible. 
Même chose pour la légalisation du cannabis, vieille revendication des radicaux, à laquelle Benoît Hamon vient de se joindre. 
Même chose pour la 6e République, même si elle est revendiquée par les Verts et Arnaud Montebourg. 
Oui, la République moderne, c'est l'affaire des radicaux, les inventeurs de la laïcité, et qui continuent de faire avancer la République.
Oui, heureusement qu'il y a Sylvia. 









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