vendredi 3 avril 2015

La vérité sur Sébastien Lecornu

Attention Travaux !

Place à Bulldozer premier ...

 
Avec Sébastien Lecornu à sa tête, le département de l'Eure vit
un changement politique profond. Installé par la volonté de
Bruno Lemaire, il construit déjà un appareil politique au service
du patron, qui lui-même reproduit ce que Laurent Fabius a
construit à Grand-Quevilly.
 
 
Fini de rire ! Jean-Paul Legendre l'aura appris à ses dépens ... Lui qui revendiquait une gestion départementale à la Papa, c'est à dire à la Collard, comme il l'a dit lui-même se sera fait passer sur les pieds. La seule concession faite à notre homme policé aura été d'annoncer lui-même qu'il allait à Canossa. Pas question de laisser le département à un autre que l'homme choisi par Bruno Lemaire en personne et qui n'a pas l'intention de se laisser emm... bêter ! Place à Sébastien Lecornu, benjamin des présidents départementaux et figure idéale pour s'imposer aux vieilles barbes de la droite départementale.
Débat télévisé entre l'ancien président et celui qui se rêvait
futur pour promouvoir une gestion nostalgique en phase avec
les pouvoirs faiblissants des départements.
Vous êtes ici dans le territoire de Bruno Lemaire. Soit vous collaborez, soit vous vous pliez ! Qui d'autre que Sébastien Lecornu pour assurer cette fonction ?
Foin des rêves de Jean-Paul Legendre, fin connaisseur du département, de son histoire profondément centriste, qui avait amené le Docteur Collard à sa présidence pour éviter qu'un clan de la droite prenne le dessus sur l'autre ... C'était l'époque de la terre des héritiers, si bien décrits dans un article du monde de l'époque où internet n'existait pas (alors, n'insistez-pas ... Il n'y aura pas de lien sur lequel cliquer !) ... et qui parlait de notre beau département situé à une heure de Paris et terre de parachutage idéale entre les Jean-Louis Debré, les enfants Poniatowski et autres ... Situation qui avait paradoxalement abouti à la faiblesse de l'Eure.
Derrière Jean-Paul Legendre, pointe la figure sympathique de
Jannick Lesoeur. Bien sur, elle n'est que figure principale de
l'opposition et c'est bien elle qui aura la rude mission de
défendre ce qui peut l'être dans un département dont les pouvoirs
affaiblis risques d'être écrasés au profit d'une machine politique
à visée nationale au grand dol des eurois.
Bon, alors, peste ou choléra ? Après tout le travail réalisé par Jean Louis Destans qui a transformé un département exsangue en territoire actif et cohérent ... valait-il mieux un retour nostalgique vers l'inaction ou quelqu'un qui n'aura pour but d'utiliser le pouvoir d'une collectivité territoriale déliquescente que pour des visées qui dépassent malheureusement le demi-million d'habitants qui la composent ?  
Jannick Lesoeur, chef de l'opposition, aura une mission délicate. Face à la démarche très politique et très à droite du nouveau président, elle devra trouver sa place.
Elle aura, elle aussi, à composer avec une tendance compréhensible d'élus tournés vers la défense de petits intérêts de leurs cantons. Heureusement, elle est aussi porteuse de l'histoire récente du territoire, continuatrice du sillon tracé par l'équipe de Jean-Louis Destans et que le bulldozer élu à la présidence n'aura de cesse d'effacer.
 



 


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