dimanche 8 février 2015

Service civique : encore un effort, Monsieur le Président ...

Comme attendu, François Hollande a annoncé la 
création d'un service civique universel, lors de sa
conférence de presse marquée par l'esprit du 11 janvier.


Ce n'est pas le tout d'annoncer la création d'un service civique universel ... encore faut-il savoir comment le mettre en place ! Après l'indispensable annonce, place doit être faite au débat Républicain.

Quand, comment, pour qui et, au fait, pour quoi, dans quel but et à quel prix ? Autant de questions qui se posent et aux quelles finalement un Président de la République n'est pas en mesure de répondre ... même si l'on peut penser qu'en reportant la réflexion à plus tard, il a eu la bonne attitude. 
Pour avoir une quelconque efficacité, le service civique ne doit pas être vécu comme un gadget mais comme un élément majeur d'un projet de société. 
Des tas de questions se posent déjà, comme sa relation avec un service militaire, aboli il y a 20 ans, dans un consensus général curieusement adossé à un sentiment nostalgique. Dejà, Luc Ferry et Henri Guaino disent que seul un service militaire peut être obligatoire. Tout le monde, dont l'auteur de ces lignes, ne comprend pas pourquoi.
Comme autre question nous avons le lien avec l'école. Le service civique sera-t-il capable de faire ce que l'école a été incapable de faire ? 
Et si le service civique est la prolongation de l'école, alors, à quel âge doit il avoir lieu ? Doit-il y être intégré ? 
Le service civique doit il être au contraire intégré dans la vie active, ou, tout du moins l'y préparer ? Doit-il être rémunéré, indemnisé ou totalement gratuit ? 
Qui, quelle structure doit l'organiser, le contrôler ? Autant les casernes étaient le lieu automatique de l'accueil des conscrits, autant l'accueil des appelés de la République est difficile à résoudre.
Déjà, en se posant toutes ces questions, pointent les écueils sur lesquels ce projet généreux ne devrait pas s'échouer. Le service civique est revenu sur le devant de la scène parce qu'une minorité a montré sa résistance au projet commun républicain. Il ne faudrait pas qu'il puisse être assimilé de quelque manière que ce soit à une punition collective. 
En fait, rien n'est plus beau, rien n'est plus grand, même si rien n'est plus difficile, que de définir le projet républicain. Tout simplement parce que là est le projet collectif, qui doit nous permettre de vivre ensemble. 
C'est à cette tâche que je vous invite à participer  avec Géraldine Guilpain, présidente des jeunes radicaux de gauche et auteur d'une tribune remarquée sur le site du Nouvel observateur et défendant le service civique obligatoire. 
Venez nombreux 

Le service civique obligatoire  
peut-il résoudre la fracture sociale ?  

café radical 
vendredi 13 février
18h30
au Jardin de Bigards
39 rue du Quai 
27400 Louviers












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