lundi 2 février 2015

Radicale, la Grande Normandie



L'image idéale des radicaux normands, venus en force le dernier jour de janvier 2015 pour construire l'avenir.
Franck Martin a animé un débat sur les valeurs radicales à
défendre dans la Normandie de demain. Les échanges sur la
laïcité ont valu par leur pesant de moutarde.
C'est pas le tout d'avoir réussi la Grande Normandie meme si les radicaux ont été les seuls à la défendre avec acharnement. À présent qu'elle s'impose avec évidence, il ne faut pas en rester là. La Normandie est là. Sans le haut, sans le bas, dans son entièreté et dans sa réalité. Elle est déjà la seule Région cohérente par sa culture, par son histoire dans le découpage territorial français. Encore faut-il en faire quelque chose de notre Normandie, qu'elle profite à ses habitants, qu'elle intègre un projet. C'est sur ce thème que ce sont réunis à Caen les radicaux de toute la Normandie, avec les historiques, le député Alain Touret et Franck Martin, les présidents des 5 fédérations, les conseillers régionaux, et tous ceux qui mettent la Normandie et le radicalisme au cœur de leur projet. Plus de 80 radicaux réunis pour une journée de travail illuminant un samedi marqué par un ciel aussi normand qu'hivernal. Bravo Yves Bertrand !
Paul Dhaille et Valérie Gibert-Thieullant dans un atelier
studieux.
Pas question ici de hiérarchiser les interventions ou la qualité de réflexions des groupes de travail, mais l'expérience, nécessaire et réussie, sera à renouveler. Sur la Normandie, sur nos valeurs intrinsèquement Républicaines, il y a des choses que seuls les radicaux peuvent dire.
Il y a le débat à mener nationalement sur les compétences et le projet, et puis il y a le combat à mener pour aboutir à des projets concrets.
Un atelier qui déménage ! Celui où l'on a parlé service rendu à
la population, routes, mais aussi universités et culture. La
Région n'est pas un outil de proximité, même s'il doit permettre
à une politique de proximité de s'exprimer pleinement. Il faut
au maximum favoriser un fonctionnement en réseau.
Il a été question d'infrastructures, de routes, d'implantation de capitale, d'organisations, mais, bien au-delà, d'actions sociales et de projet culturel. Parce que, la création de la Normandie n'est qu'un pied dans la porte de la France en train de se réformer. La création de grandes régions dans le seul but de faire des économies n'a pas de sens. Il faut revoir le rapport entre Etat, Régions, départements, intercommunalités et communes. C'est tout l'enjeu de la construction de la République moderne. Les radicaux entendent  y prendre toute leur part, en Normandie comme ailleurs.
Alain Tourret rappelle son combat de toute une vie pour une
Normandie unie. Maintenant, il faut se poser la question de la
capitale. Rouen ? Caen ? Le Havre ? Et si l'absence de capitale
évidente était une chance pour notre future région ? Si cela
permettait l'ouverture vers une région moderne, favorisant un
fonctionnement en réseau, au rebours de tout de qui s'est fait
en France jusqu'à présent ?


Michaël Baron, qui a joué un rôle majeur, avec Dimitri Marsaleix
dans l'organisation de la journée. Au centre de de la tribune, le
géographe Pascal Buléon qui a su donner une vision réaliste et
chiffrée de la Normandie, pour son présent et son avenir.




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