jeudi 1 novembre 2012

CENSURÉ !

D'accord, il y a censure et censure ... et Anasthasie n'est plus ce qu'elle était...
mais c'est toujours aussi désagréable d'être censuré ! Même si c'est plus pour
cacher ses propres fourvoiements que la Dépêche a saisi les ciseaux plutôt
que pour empêcher la liberté d'opinions.
Surprise ce matin en ouvrant la Dépêche : je découvre que mon texte a été censuré.
On dira : c'est une question de commodité. Mon texte était trop long. D'ailleurs, ce texte reprenait celui que vous avez sans doute lu sur mon blog. On m'avait demandé de le raccourcir... et il était passé de 5.000 à 1.700 signes. Pas mal déjà... D'autant que ma tribune s'affiche dans un petit coin au dessus d'une très grande page consacrée aux ambitions de la droite locale. D'autant que cette grande page fait suite une deuxième fois à une autre grande page consacrée aux ambitions de Benoit Veyrat, et que c'était cette même grande page qui avait suscité ma réponse : Questions pour un cornichon ... en référence à la très populaire émission de FR3.
Tout cela permet de constater à quel point la droite est à l'honneur dans la Dépêche de cette semaine. Attaque du blog de Franck Martin dans les indiscrétions, grande page et une consacrée au nouveau tandem Priollaud/Veyrat alors que ce dernier avait occupé les devants de l'actualité la semaine dernière... voilà qui mérite quelques explications.

En fait, comme le souligne le passage censuré, c'est la bonne blague sur la confusion entre police et gendarmerie qui a été coupée... et il s'agit bien moins pour la Dépêche de ménager Benoît Veyrat que de masquer la bourde du journaliste qui était présent et qui effectivement était passé complètement à coté du sujet. N'en parlons plus, on a bien rigolé. 
C'est ce qui explique que la Dépêche ait lourdement remis le couvert sur le lancement de campagne de la droite, ce qui explique qu'il reprochent à Franck Martin dans "les indiscrétions" d'avoir répondu sur son blog, à la conférence de presse de Veyrat (sans même remarquer, au passage que l'article était de moi !).
La Dépêche aura fait plus qu'il ne faut pour se faire pardonner. Son empressement confine au ridicule, notamment quand elle va mettre le blog de Franck Martin en baisse à cause de mon article, tout ça parce qu'il conteste les propos en conférence de presse... On croit rêver ! 
Si le lancement d'une campagne électorale ne doit pas donner lieu à contestation, effectivement, je dois m'être trompé et de lieu et d'époque.

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