lundi 30 mai 2011

Italie, des raisons d'espérer ...


A Milan, la gauche l'emporte avec 55 % des voix, à Naples, elle fait 65 %, et le reste est à l'avenant.
L'Italie toute entière retenait son souffle en attendant les résultats du deuxième tour des élections municipales et provinciales partielles.
Disons-le tout net, c'est une raclée électorale sans précédent qui a été infligée à Berlusconi et à son système. Les secousses ébranlent l'alliance électorale qui regroupait une droite disséminée dont il constituait la colonne vertébrale. On y retrouvait un centre-droit mal remis de l'explosion de la démocratie chrétienne, allié de circonstance d'une extrême-droite sécessionniste sans équivalent de notre côté des Alpes et qui se situe très nettement à la droite des Le Pen père et fille. S'y accolaient des personnalités éblouies par le clinquant d'un personnage odieux et fascinant.

Je ne vais pas m'étendre sur le personnage de Berlusconi, sur ses procès, ceux-ci portant sur des liens supposés avec la mafia, sur ses frasques sexuelles, sur du proxénétisme et détournement de mineures... passons sur les subornations de témoins, et abus de fonctions. On disait que l'Italie lui pardonnerait... Ils sont comme ça les Italiens, entendait-on dire !
Bon, c'est non ! Les Italiens ne lui ont pas pardonné.
Ni l'arrogance du personnage, ni son incapacité à conduire une politique, et plus il a voulu cacher son incapacité à agir, à gouverner par l'outrance de ses propos, plus il a donné du poids à ses adversaires. Je lâche quelques bribes de propos entendus pendant la campagne ... à coté desquels les déclarations de Brice Hortefeux et de Claude Guéant, pourraient paraître de l'intégrité républicaine.
1) Comparaison des juges avec les brigadistes (allusion aux Brigades rouges dont l'action a ensanglanté l'Italie pendant les années de plomb et qui ont provoqué la mort de nombreux juges, justement).
2) Sur Milan, dire que Milan allait être transformée en Roumanopolis, allusion aux gens du voyage ...
3) Encore sur Milan de dire qu'elle allait devenir une cité islamique ...

Et les Italiens ont dit non. C'est la première bonne nouvelle en provenance d'Italie depuis dix ans ! Les outrances racistes de Berlusconi ont eu pour conséquence de l'affaiblir, de l'éloigner d'une extrême droite légitimée mais qui perd ses fiefs... et de mettre en avant un langage de bon sens et de raison.
Reste à transformer l'essai, bien entendu. Reste à construire un projet politique capable de répondre aux enjeux énormes de l'Italie et qui nous concerne directement. Unifier le pays, agir contre la mafia, être acteur d'une Europe nouvelle et répondre aux angoisses sociales de la population..
Quand je vous disais que l'avenir de l'Italie nous concerne directement. Dans les outrances, dans les errements, dans leurs solutions, nos deux destins sont liés.

lundi 2 mai 2011

Que du bonheur !





Michel Champredon nous rejoint et crée l'événement politique de la semaine dans la région.








Le blog de José Alcala (ici), référence départementale, a été le premier à se mettre sur le coup et depuis lors c'est tout ce que le département compte d'acteurs médiatiques et politiques qui s'agitent. Aussitôt après Franck Martin (ici)a souhaité à Michel Champredon la bienvenue parmi nous.





C'est un événement aussi et bien sur pour le parti radical de gauche. L'annonce en avait été faite par Jean Michel Baylet au comité directeur du 15 avril ... Jean Michel Baylet soulignant au passage le bon travail de la fédération de l'Eure, et intégrant dans ses rangs le maire de la ville radicale la plus importante du pays. Bel honneur, puisque ce titre, jusqu'à présent détenu par Bastia, a été longtemps celui de Michel Crépeau, maire de La Rochelle, .






Certains s'interrogent sur l'arrivée de Michel Champredon au sein des radicaux de gauche. Michel n'a-t-il pas eu longtemps sa carte au parti socialiste ?






Nul n'est parfait ! Mais nous venons tous de quelque part, et beaucoup de radicaux sont passés par la case socialiste... Je dirais même, la ville d'Evreux pourrait, sans doute,elle être socialiste aujourd'hui si le parti socialiste à la suite de ces calculs à deux balles, dont il est coutumier, ne s'était mis dans une situation dont les radicaux sont finalement les bénéficiaires.






Je connais Michel Champredon depuis assez longtemps. J'ai perçu, comme tout le monde son envie d'agir, son intelligence et sa capacité d'écoute sitôt qu'il a été élu en 1988, comme conseiller municipal à la mairie d'Evreux.






En 1995, à peine installé au cabinet de Franck Martin, j'ai reçu Michel Champredon dans le désordre et l'enthousiasme qui suit les prises de pouvoir. Je n'ai reçu que lui, parce que simplement, c'était le seul qui soit venu se demander comment la gauche avait fait pour reprendre le pouvoir à Louviers.






Et dans la démarche et le travail de Michel Champredon, la gauche lovérienne, celle qui a majoritairement rejoint le parti radical de gauche, est obligée de se reconnaître. Même volonté d'agir localement, dans une démarche républicaine, avec de l'écoute, et un projet... le tout lui valant l'hostilité de la machine hégémonique du premier parti de gauche.






Maintenant, du fait de l'adhésion de Michel Champredon, le radicalisme prend une nouvelle dimension dans le département.






A nous de montrer que la démarche républicaine est une démarche moderne en phase avec les aspirations locales et universelles.






A la journaliste de FR3 qui m'interrogeait ce matin, je tentais de démontrer que la démarche radicale était au centre de tous les débats. De quoi parle-t-on à gauche comme à droite, comme au centre ? De la République, cette république que les radicaux ont au coeur... Entend-t-on les socialistes parler de socialisme ? Pas du tout ... Ils se placent, à tous les niveaux dans une démarche radicale, sans être capable de se débarrasser des lourds fardeaux de leur histoire et de leurs histoires ....






Et que réclament les peuples tunisiens, égyptiens, libyens ? La démocratie ! La liberté, l'égalité, la fraternité... et la laïcité, c'est à dire nos valeurs... et plus personne n'est là pour réclamer le socialisme, signal loin d'être positif dans les pays méditerranéens!






Alors, maintenant, oui, avec Michel Champredon, avec Franck Martin, avec tous les radicaux, tous les républicains, nous avons pour tâche de constituer le socle actif des politiques locales, départementales, régionales et nationales... Rien que ça.






Nous nous battrons ensemble pour le développement des idées et des valeurs auxquelles nous sommes tous attachés, dans le débat positif respectueux des individualités pour peu qu'elles recherchent le bien être collectif.






Bienvenue Michel, à toi, à tes amis, à tous ceux qui voudront nous rejoindre.