mardi 19 avril 2011

Que s'est il passé le 16 avril à la maison de la Chimie ?

Bien sur il était indispensable de répondre à la droite qui a choisi de pêcher dans les eaux troubles du front national. Bien sur, lorsqu'il y a un débat sur la laïcité, les radicaux, inventeurs du concept sont frustrés et furieux de n'y pas participer...


Bien sur, il est hors de question d'y participer lorsqu'on sait que ce débat ne touche pas à la laïcité, mais vise à ostraciser l'islam, et au delà de planter un décor xénophobe dans une France qui vaut mieux que ça.

Bien sur, les radicaux ont été aussi frustrés de ne pas participer et même de ne pas répondre à la première attaque sur ce thème du gouvernement, lorsqu'il a organisé un débat sur ''l'identité républicaine"...

Autant de bonnes raisons pour organiser cette journée de l'identité républicaine lorsqu'on est le Parti de la laïcité, le parti radical de gauche ...

Mais il y a plus. Quand on réunit dans un même salle François Hollande, Jean Louis Borloo, Arnaud Montebourg, Corinne Lepage, Jean-Marie Bockel, autour de Jean-Michel Baylet, président du parti radical de gauche ... pour parler des acteurs politiques les plus connus ... quand on fait parler côte à côte les présidents des deux partis, radicaux valoisiens et radicaux de gauche, frères ennemis depuis 40 ans.... quand en fin de soirée, Simone Veil, figure tutélaire de la libération des femmes, de l'Europe et des victimes du nazisme et du pétainisme ... il se passe quelque chose qui n'est pas loin du front républicain dont avait parlé il y a quelques mois Jean Michel Baylet.

Je m'en voudrais de ne pas signaler la présence de Rokhaya Diallo, chroniqueuse talentueuse de Canal + et qui a promis à Isabelle Mananga (à coté d'elle sur la photo, un passage au café radical, ainsi qu'Axel Kahn ...

On est était ce samedi au coeur du débat, d'un débat qui ne peut rester sans suite.


Cette journée m'a rappelé celle que j'avais vécu en 1997, alors jeune militant et où l'on avait vu se succéder à la tribune des gens qui avaient du mal à se parler : Robert Hue, Dominique Voynet, Jean-Pierre Chevènement c'était le lancement de la gauche plurielle, quelques mois avant la victoire de Lionel Jospin.

Le Front Républicain a déjà marqué qu'il pouvait être une réponse au danger sarkozyste.


A suivre donc










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