mardi 29 juin 2010

Val de Reuil ne répond plus ...


Et Marc-Antoine Jamet non plus ...


La ville la mieux gérée de France... est en cessation de paiement. Depuis plusieurs semaines, les entreprises chargées des travaux de la rénovation urbaine ne sont plus payées. Le trou de trésorerie serait de plusieurs millions d'euros.
La situation est apparue au grand jour, jeudi soir. Val de Reuil avait demandé à la CASE une avance de 1,9 million d'euros pour boucler sa fin de mois. Après un débat houleux et un vote à bulletins secrets, les élus de la CASE, lassés de servir de vaches à lait, ont refusé de jouer le rôle de prêteur que les banquiers de Val de Reuil, effrayés par la situation, refusent tout net...
La réprobation envers le maire de Val-de-Reuil, a été générale : il n'a pas osé se montrer au conseil communautaire pour défendre sa demande de gros sous, laissant Janick Léger essuyer seule le feu roulant des critiques contre l'imprudence de la gestion rolivaloise. Imprudence qui rappelle de bien mauvais souvenirs et les heures noires de la gestion Amsalem. Ce n'est pas fini ! Avec la halle d'athlétisme, le maire a eu les yeux plus gros que le ventre.

Nous n'avons pas fini d'entendre parler de Val de Reuil .... Cette fois-ci, le maire sera-t-il là pour défendre sa ville ?
Un citoyen de Val de Reuil

jeudi 24 juin 2010

C'est pas le moment ...

Martine Aubry a raison : c'est pas le moment. En foot comme en politique, tout est question de timing. Il y a un lien direct entre le rythme et le pouvoir. Pour imposer son propre rythme, il faut savoir écouter le rythme de l'autre... des opportunités, réagir aux courants des attentes populaires, afin de ne pas être victime de vagues renversantes.

Mais sans doute le Président de la République était il trop impatient de recevoir un joueur bling-bling au point d'oublier ces errances qui du bateau de Boloré à la nuit du Fouquet's lui ont valu une rancoeur tenace de la part des Français...

Mais baste ! Nous n'insisterons pas là-dessus, parce qu'en ces temps de crise, alors que, bien entendu, c'est le renversement de profond de valeurs qu'implique la remise en cause de la retraite à 60 ans, la crise économique et les politiques de rigueur qu'elle engendre ... Tout cela est bien entendu au coeur des priorités...

Mais nous n'allons pas pour autant laisser tomber le reste de nos préoccupations... nos préoccupations si peu prégnantes qu'elles sont passées inaperçues dans la presse...

Allons au fait. Hier soir, le Sénat a voté, à l'initiative du parti radical de gauche majoritaire dans le groupe parlementaire RSDE, le retour de la circonscription unique aux élections européennes.

On se souvient que le Rpr d'alors et le parti socialiste s'étaient mis d'accord pour imposer la création de 8 circonscriptions en France pour élire ses représentants aux élections européennes. Le but était simple : c'était un moyen pour éliminer les petits partis ... sous le prétexte ridicule de rapprocher les élus des électeurs... Quand on voit les parachutages inouïs auxquels la pratique a donné lieu il est bien évident qu'on atteignait là le comble du cynisme.

Tout ceci explique à quel point le vote d'hier soir est important, même si rien n'est acquis. Mais enfin, même si l'assemblée nationale décide de rejeter, ce qui est probable, la proposition du Sénat, il s'agit quand même d'un coup de griffe important sur l'hégémonisme des deux partis majoritaires et d'un bol d'air pour les amoureux de l'Europe et de la démocratie... Par ailleurs, le vote met aussi l'accent sur les difficultés rencontrées du coté de la majorité gouvernementale...


Ci dessous, le communiqué de l'agence France Presse

La proposition de loi du groupe RDSE, signée par l'ensemble des Sénateurs Radicaux de gauche, rétablissant une circonscription unique pour l'élection des représentants français au Parlement européen a été adoptée aujourd'hui par le Sénat.

SENAT-ELECTIONS-EUROPEENNES

Sénat rétablit une circonscription unique pour les européennes


PARIS, 23 juin 2010 (AFP) - Le Sénat a rétabli mercredi le scrutin national pour les élections européennes et supprimé les huit circonscriptions interrégionales qui existent, en votant une proposition de loi du RDSE (à majorité radicaux de gauche) en ce sens.

Ce texte, soutenu par la gauche et les centristes et sur lequel l'UMP et le gouvernement ont été mis en minorité, a cependant peu de chance d'aboutir car il faut encore qu'il soit inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale pour poursuivre son parcours législatif.

Depuis les élections européennes de juin 2004, les Français votent dans huit circonscriptions interrégionales. La proposition de loi dont le premier signataire est le président du groupe RDSE Yvon Collin, rétablit le système antérieur à la loi de 2003 qui a instauré ces huit circonscriptions.

"La création des circonscriptions interrégionales n'a répondu à aucune logique objective, ne correspondant à aucun bassin de vie, aucune solidarité territoriale, aucun projet commun de développement, aucune réalité historique, sociologique ou géographique", a dénoncé le président du PRG et sénateur Jean-Michel Baylet.

"L'élection des députés européens n'a pas pour objet de dégager une majorité au Parlement", s'est-il exclamé.

"L'ensemble du groupe centriste va voter ce texte car je ne crois pas que le scrutin national crée une distance entre les électeurs et le représentant au niveau européen et il y a plus de lisibilité quand il y a des listes nationales", a renchéri Jacqueline Gourault (Union centriste).

"Mettons fin à la nomadisation des candidats sur toute l'étendue du territoire national, parce qu'il faut caser tel ou telle. Quel rapport nos députés européens ont-ils avec les territoires arbitrairement composés qu'ils sont censés représenter? Bien souvent aucun !", a plaidé Jean-Pierre Chevènement, président du MRC et sénateur de Belfort.

Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux Collectivités territoriales, a combattu cette proposition. "Nous avons aujourd'hui dans toutes les formations politiques, des élus dont la légitimité territoriale est plus grande et qui sont moins dispersés dans les groupes politiques du Parlement européen", a-t-il argué.
"Nous n'avons connu que deux élections européennes depuis 2003, c'est-à-dire une expérience un peu courte pour porter un jugement définitif sur la régionalisation du mode scrutin", a-t-il ajouté.

lundi 21 juin 2010

Anelka président !

Un déluge d’obscénité…

Si Anelka avait dit « Casse-toi pauv’con » à Domenech, il serait président de la République »…

Oui, on peut s’indigner du comportement des Bleus, du fait qu’ils doivent servir de modèle à nos jeunes … On peut, on peut, on peut.

On peut aussi rester simple. Dire qu’on aurait bien aimé que la France gagne… Qu’elle n’a pas gagné, que l’équipe était moins bonne… Rappeler aussi que football n’est qu’un jeu, que c’est un bonheur de voir toute une nation derrière son équipe qui gagne, même si dans toute victoire il y a une part de hasard, de chance… N’oublions pas les concours de circonstances qui ont fait de la France la championne du monde 1998 ! Mais parfois la France perd… ça rend de mauvaise humeur, des grossièretés sont dites… mais la pire grossièreté vient bien sur des médias qui engagent tout un chacun à relayer la grossièreté qu’elle vienne des commentateurs, des ministres, des journalistes, des piliers de télé, qui refont le match jusqu’à la nausée…

Le ridicule de la défaite, on s’en remettra… L’échec de l’équipe, des joueurs, de l’entraîneur aussi … Mais ce qui est affligeant c’est effectivement le ridicule dans lequel se plonge l’ensemble des commentateurs… On n’en avait pas entendu tant lorsque Zinedine Zidane avait infligé un coup de boule lors de la finale du mondial… et qui était un autrement mauvais exemple pour la jeunesse avant d’être publiquement félicité par le président de la République de l’époque…

Ainsi donc, la grossièreté d’Anelka a laissé la place à la vulgarité des ministres qui transforment ça en affaire d’État … à la vulgarité des commentateurs politiques qui se refusent à mettre l’affaire à sa juste place (signalons toutefois la juste réaction de François Bayrou sur ce point).

Mais le pire est venu d’Alain Finkielkraut(en photo là haut), qui reprend la posture obscène qui lui avait fait parler en 2005, de l’équipe « black, black, black » dans une interview au journal Haaretz[1],. Par la suite, il s’était offusqué que des Français puissent vibrer lors de la qualification de l’équipe d’Algérie. Samedi soir sur Europe 1, il a déclaré on a plutôt envie de vomir avec la génération caillera, il est temps de ne plus sélectionner des voyous arrogants et inintelligents et de sélectionner des gentlemen. Il faut prendre acte des divisions ethniques et religieuses qui minent cette équipe. L’équipe de France est une bande de voyous.

Comme dit Pascal Boniface, a qui j’emprunte une partie des propos : « si le comportement des joueurs de l’équipe de France est condamnable, les propos du philosophe le sont également. Il ne critique pas les joueurs pour ce qu’ils FONT, mais pour ce qu’ils SONT : des jeunes issus de la diversité et des banlieues.

Si Le Pen avait tenu de tels propos, on peut penser que les journalistes l’auraient contredit. Mais là non, on ne contredit pas le philosophe, au contraire, on lui permet de répéter son message dans le JDD et ce matin dans France Inter.

Il y a finalement une logique dans la pensée de Finkielkraut. Les Noirs et les Arabes sont des voyous, les joueurs de l’équipe de France sont principalement des Noirs qui viennent des banlieues ; ils sont donc des voyous. S’il y a certainement dans l’équipe des joueurs dont les valeurs morales sont critiquables, peut-on dire que l’on peut mettre les 23 dans le même sac ? Peut-on expliquer la débâcle actuelle par les divisions ethniques et religieuses ?

Une fois encore, Alain Finkielkraut semble obsédé par la question ethnique ou religieuse à laquelle il ramène tout. Le problème est un problème d’individu ou de groupe, pas un problème de religion ou d’origine ethnique. Faut-il ne sélectionner que des joueurs de la même origine, en faire une équipe ethniquement homogène ? Faut-il rappeler à Alain Finkielkraut, chantre de l’homogénéité, que même l’équipe d’Israël est diverse puisqu’il y a des Arabes qui en font partie ?

Faut-il exiger des joueurs qu’ils puissent employer l’imparfait du subjonctif avant de porter le maillot bleu ? Doit-on procéder à la sélection à partir du classement de l’ENA ou d’un tirage au sort dans le bottin mondain ? Alain Finkielkraut a publié récemment Un Cœur intelligent ; il a un cerveau purement émotionnel dès qu’il s’agit de foot. Il lui reste à supporter l’équipe de Nouvelle-Zélande. On en appelle en effet les joueurs les « All Whites ». »

Je me permets de rajouter une chose… Le football est un sport éminemment populaire, qui a parfois été pratiqué par des gentlemen, mais pas seulement.

Finkielkraut en revient à la vision aristocratique d’un sport amateur, réservé à une élite. Nous n’en sommes heureusement plus là.

Parfois nos héros, ont leurs humeurs, parfois ils perdent et ils n’aiment pas ça… et ils ont un mauvais comportement… Parfois nos héros perdent… et nous n’aimons pas ça… Nous avons un mauvais comportement…

Sachons nous ressaisir.

Jeudi, un autre combat s’annonce. Il faudra se battre pour que la France continue de donner l’exemple au monde en matière de droit social. C’est un tout autre enjeu ! Qu'on m'accorde d'y apporter beaucoup plus d'importance que les généralisations abusives issues d'une défaite qui n'a provoqué d'autres blessures que narcissiques et financières.

Battons-nous pour une retraite juste !



[1] Il avait par la suite affirmé qu’il avait été mal compris, mais les journalistes d’Haaretz avaient répondu qu’ils tenaient à disposition l’enregistrement de la conversation, et Alain Finkielkraut n’avait pas demandé à ce qu’il soit rendu public.




jeudi 17 juin 2010

Le nationalisme, c’est… la crise !



Nous reproduisons un communiqué de Sauvons l'Europe, qui est un premier cri face au repli sur soi perceptible dans le comportement des européens, peuples et États à tous les niveaux. Ce matin, sur France Inter Bernard Guetta attribuait ce comportement à un phénomène démographique. L'Europe vieillit, elle devient amère, manque d'ambition manque de projet. Dans la Crise, on ne devrait entendre parler que d'Europe... parce que là est la solution. Or l'Europe se fait oublier, piétiner par les réflexes nationaux ou locaux... à l'exemple de ce qui se passe en Belgique.



Petit à petit, au travers des différents épisodes de la crise et des finances publiques dans la zone €, se développe le sentiment que nous vivons un nouveau moment clé de la construction européenne. Unanimité pour « plus d’Europe » mais division au moment de savoir quelle Europe en plus.


S’il est entendu que l’Europe ne progresse qu’au travers de malaises successifs, le dernier est sans conteste le plus grave à ce jour puisqu'il fait entrer en résonance et simultanément trois crises. Il y a d’abord une crise économique et financière mondiale. Il y a ensuite une crise propre à la gouvernance et aux ambitions de la zone €. Il y a une crise des fondamentaux de la croissance au sein de l ’Union européenne, non sans lien d’ailleurs avec sa démographie.


La commission européenne et le parlement sont aussi malmenés qu’inaudibles.


Mais où est passée l’autorité que l’on prêtait à José Manuel Barroso confirmé dans ses éminentes fonctions ?


Cause ou conséquence, ce sont donc les États qui occupent la place et les diplomaties


Nationales retrouvent leurs vieux réflexes : nouer des alliances et additionner leurs intérêts souverains en oubliant l’intérêt commun. Bref, le Conseil Européen est devenu le repère de tous les nationalismes en col blanc. Cet état de « non Europe » conduira à un échec économique et financier bel et bien partagé –celui-là – dont la traduction concrète sera de priver à terme les citoyens européens du minimum de solidarité économique et sociale qui a fait l’identité même de l’Europe-Providence depuis 1945.


Dans ce contexte il est urgent de retrouver une volonté politique en mesure de doter l’Union européenne de moyens crédibles pour conduire une politique macro-économique résolue. L’augmentation du budget européen constitue bel et bien


La condition préalable et non la conséquence, en plus redoutée de la mise en place d’une gouvernance économique européenne.


Un budget européen sérieux – soi t au moins 7% du PNB de l ’Union – reste à ce jour le seul outil disponible à ce jour pour traduire politiquement un nouveau pacte actant le vouloir vire ensemble les engagements de solidarité des Européens entre eux et avec le reste du monde.


Afin d’abonder « fédéralement » ce nouveau budget commun (NBC), nous proposons de sortir l’idée d’un impôt européen de l’impensé et de l’impensable.


En parallèle, il faudrait autoriser le recours à l’emprunt et surtout les ressources fiscales propres originelles qui prélevées par les Etats membres mais affectée directement au budget européen ont été progressivement mais sûrement laminées au profit des contributions nationales. D’autres suggestions, écartées hier comme pure folies, telle une taxe sur les transactions financières méritent désormais de revenir à l’agenda politique européen.


Concernant plus précisément l’introduction d’un impôt européen, nous avançons d’ores et déjà 3 mesures de prudence et de bonne gouvernance.

La 1ère serait l’adoption préalable par les Etats-membres du principe de non-cumul fiscal, afin de garantir aux citoyens que l’impôt européen ne constituera pas une croissance déguisée de la pression fiscale.


La seconde mesure serait la formalisation du principe « d’efficience fiscale européenne » qui manifesterait l’obligation de subsidiarité en impliquant la nécessité de démontrer une économie d’échelle avérée avant de substituer un impôt européen à un impôt national autour de « packages budgétaires sectoriels ».

La 3e mesure serait la mise en place par les parlements nationaux et les institutions européennes d’un office commun budgétaire et fiscal européen en charge d’assister et de coordonner les stratégies budgétaires et fiscales entre les Etat s et l’Union.

Éluder la question du budget et des outils pour le consolider relève que d’une coupable faiblesse politique à l’heure où le nationalisme feutré des gouvernements s’impose comme une nouvelle matrice de l’Europe. Or, ce nationalisme, nous le voyons bien, c’est aussi la crise et la mise en danger de la meilleure des garanties de paix : la prospérité.

mardi 15 juin 2010

Une occasion manquée



Les retraites doivent faire l'objet d'un consensus national. Telle n'est pas le choix du Gouvernement. C'est dommage, parce que sur un tel projet, il y avait à débattre, et même : il y avait de quoi se mettre d'accord durablement... Au lieu de ça, le gouvernement impose ses choix ... des choix qui ne sont que ceux du moment et qui se heurtent de front à la volonté du peuple. Tel est l'objet de la lettre de Jean Michel Baylet, président du parti radical de gauche au premier ministre François Fillon.




Monsieur le Premier ministre,

A la demande du gouvernement, les Radicaux de Gauche ont participé à la concertation sur la réforme des retraites. Ainsi une délégation du PRG a été auditionnée, le 4 mai dernier, par M. Eric Woerth, pour présenter l’analyse de la situation des régimes de retraites et nos propositions en la matière.

C
’est donc avec intérêt que j’ai pris connaissance du document d’orientation que le Ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction Publique a fait parvenir aux partis politiques et aux partenaires sociaux.
La communication de ce document entrait dans la volonté affichée de concertation mise en avant par M. Woerth. Cependant, nous avons depuis constaté un coup d’arrêt porté à cette démarche, qui devait initialement se faire « en deux temps ». Le gouvernement donne, au contraire l’impression de dévoiler par séquences une réforme préparée et arrêtée d'avance.

Les radicaux de gauche, attachés aux valeurs du solidarisme s’accordent avec les positions du gouvernement à la lecture des engagements exposés : défense du système par répartition, nécessité d’engager une réforme de société, renforcement de la solidarité.

Hélas
, nous regrettons de ne pas trouver l’incarnation de ces engagements dans les propositions du document d’orientation. En effet, si le gouvernement persiste dans sa volonté de repousser l’âge légal de la retraite, il reportera sur les salariés l’essentiel du poids de la réforme.

Tout
d’abord, retarder l’âge légal revient principalement à pénaliser les salariés ayant commencé à travailler dés 16 ans. De plus on constate souvent que ce sont ces derniers qui ont été exposé à la pénibilité du travail et ne bénéficient que de revenus modestes.

Une voie concrète et plus juste passerait par une assiette de financement reposant partiellement sur la valeur ajoutée en rappelant que la part des dividendes est passée de 3,2% en 1982 à 8,5% en 2009 du PIB, et qu'un point de valeur ajoutée équivaut à 16 milliards d'Euros !

Une autre voie, complémentaire, est d'encourager les salariés à travailler plus longtemps par un système de bonus progressif et plus généralement d’élargir ce système de bonus aux périodes de stages, apprentissages, formations longues, travail bénévole et volontariat.

Les temps de formations, les modes de travail, l’allongement de la vie ont bouleversé l’organisation du temps tout au long de la vie. Le système actuel de retraite est basé sur un modèle ancien d’économie, il doit être modernisé. Néanmoins il serait injuste de faire porter aux seuls salariés les conséquences de la réforme. Des nouvelles solidarités doivent être recherchées, des nouveaux mécanismes trouvés.

Aujourd’hui, les individus, les familles veulent de plus en plus choisir leurs temps de travail, de bénévolat ou volontariat, de loisirs. L'allongement de la durée de la vie doit être une chance sociale et non la source d'une sorte de punition.

Par ailleurs, dans le cadre d'un renforcement de la répartition, nous
proposons la mise en œuvre d’un système « à points », plus flexible et plus responsable, permettant aux salariés, travailleurs indépendant de faire leurs propres arbitrages entre durée de cotisation et niveau de la pension.

Le
système de retraites est un des piliers de la solidarité inter-générationnelle, sa modernisation être l’objet d’un consensus le plus large tant chez les partenaires sociaux qu’au sein des partis politiques.

Je vous demande donc de charger le COR de travailler sur ces hypothèses et sur celles évoquées par les syndicats, les employeurs publics, l'économie sociale, les artisans et commerçants, les autres entreprises privées, et bien sur celles des autres partis politiques. Il serait également nécessaire qu'une conférence des retraites réunisse les principaux acteurs concernés avant tout dépôt de projet de loi.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de ma haute considération.



Jean-Michel BAYLET

lundi 7 juin 2010

La Case champion de france ...


Non non, ce n'est pas vrai... Ce n'est pas la Case, mais l'événement vaut d'être signalé... C'est Denis Morel qui vient de gagner le championnat de France des 24 heures à La Roche Molières (c'est près de Saint Etienne, dans la Loire)... en couvrant la distance de 235 km ...

C'est un exploit fabuleux et Denis Morel est un individu particulièrement sympathique, qui s'est mis il y a quelques années à la course à pied et qui se sent spécialement concerné par le territoire de la communauté d'agglomération.

Après l'avoir entrevu lors des 12 heures de Gravigny qu'il a remporté brillament, déjà ... je l'avais croisé à Saint Pierre du Vauvray, lors de la visite que le président Franck Martin fait auprès des communes de la Case... Il m'avait expliqué à quel point il se sentait concerné par la structure intercommunale, lui qui habite Heudebouville, est parent d'élèves à Saint Pierre du Vauvray, travaille à Val de Reuil et a passé son enfance à Louviers...
Bien entendu, la performance de l'athlète n'appartient qu'à lui-même... On peut toutefois féliciter un authentique champion et un champion authentique... Pour avoir une petite idée, se reporter au reportage de Fr 3 Rhone Alpes en cliquant (je n'arrive pas à télécharger).
Bravo Denis !
Vive la Normandie, vive Heudebouville, Louviers, Saint Pierre, Val de Reuil ... vive la Case !