jeudi 22 avril 2010

Contre la suppression des allocations familiales


Ci-dessous, le communiqué des Jeunes Radicaux de gauche, sur l'avant-dernière lubie de Sarkozy...




Les Jeunes Radicaux de Gauche (JRG) s'opposent à la position démagogique et idéologique annoncée par le Président Nicolas Sarkozy prônant la suppression des allocations familiales en cas d'absentéisme soit disant « injustifié ». Nous renouvelons ainsi notre opposition formulée à l'encontre des positions prises par le ministre Luc Chatel qui avait préparé le terrain dès le 1er avril, en affirmant vouloir rendre plus « efficient » le dispositif actuel effectivement peu usité.



Les JRG refusent ces mesures qui sont à la fois injustes et contre productives. Les causes de l'absentéisme scolaire sont multiples, parfois difficiles à percevoir. Il est dogmatique de mettre en relation directe et unique la responsabilité des parents dans cette situation. Ils rejettent également cette proposition en tant qu'inefficace, comme le démontre les études effectuées en Grande-Bretagne où un dispositif similaire est actuellement en vigueur.



Les JRG alertent également face au risque social qu'occasionnerait inéluctablement la suspension de ces allocations aux familles les plus exposées. Les collégiens et les lycéens visés subiraient inévitablement, au final, les conséquences de cette procédure.



Des mesures d'aide en faveur des parents en difficulté en facilitant (notamment) la médiation entre le personnel enseignant et les familles, le renforcement des moyens mis à disposition des lieux de scolarisation situés en zones difficiles ou encore la mise en place d'un véritable service public de l'orientation permettraient de relancer réellement un système où la méritocratie est en panne.

Paris, le 21 avril 2010

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est une absurdité de supprimer lea allocations, car c'est souvent à cause de difficultés financières qu'il y a des problèmes familiaux et la démission de parents et de certains élèves
Il faut donner plus de moyens à l'éducation (éducation nationale) des enfants, plus de moyens aux établissements pour avoir des cours plus attractifs et des projets qui permettent de faire entrevoir un avenir et une porte de sortie pour les élèves en difficulté. Quand on leur répète "toi tu ne feras jamais rien de ta vie" ils finiront par en être convaincus, mais si on leur dit "tu finiras par y arriver et on t'aidera dans ce sens, fais-nous confiance" ils feront aussi des efforts. C'est l'humain qui est capital et il ne faudrait peut-être pas l'oublier. A force de vouloir faire trop pression sur les faibles, on n'arrivera à rien d'autre qu'à l'exclusion et au rejet du système.

Sylvia Mackert