mercredi 27 janvier 2010

Où tu vas Martine ?

Martine Aubry se contredit ...

Elle dit dimanche qu'il va falloir envisager le passage à la retraite à 61, voire 62 ans et le mardi, elle affirme qu'il faut défendre la retraite à 60 ans.

Il faut savoir !

savoir si l'on tient un discours de vérité ou si l'on poursuit une danse crispée sur une vieille musique qu'on sait ne plus pouvoir tenir lorsqu'on sera au pouvoir.

savoir si l'on entame une réflexion courageuse sur l'évolution des régimes de retraites et au delà si de l'évolution du déroulement de la vie dans une société moderne, du rapport à la jeunesse, à l'âge adulte, à l'âge avancé ... sur le financement d'un système de retraite, savoir si l'on va au delà des symboles pour faire évoluer un système à bout de souffle ... alors qu'on sait que le système prôné par Nicolas Sarkozy provoquera des mécontentements mais sera, au bout du compte, insuffisant.

Des réflexions sont menées à gauche, à Terra nova, à la Cfdt, au prg sur ce que devrait être notre système de retraite. A coup sur, c'est dans cette direction qu'il faut aller ... Mais Martine Aubry, qui avait entamé une démarche courageuse, a dû faire marche arrière... et se retrouve ridiculisée vis a vis de son propre parti et de l'opinion publique en général. Dommage pour elle, dommage pour la gauche.

Voilà pourquoi le thème du prochain café radical sera probablement celui de l'avenir de nos retraites.
En attendant le grand débat, je vous invite, en cliquant ici, à consulter l'ouvrage de l'économiste de gauche Thomas Picketty, dont j'ai déjà parlé par ailleurs et qui était interviewé sur France inter ce matin. Son livre "pour un nouveau systèem de retraite est librement disponible sur inernet. Bonne lecture ! N'hésitez pas à faire part de vos commentaires et ...

A bientôt pour en parler !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le système actuel pourrait être sauvé s'il y avait assez d'emplois et de personnes qui cotisent. Combien n'ont pas pu travailler et cotiser ? Ces gens ne toucheront pas grand-chose à la fin et seront de toute façon dépendant du service social et de la société.
Se constituer une retraite, alors qu'on n'a pas assez pour vivre, comment l'imaginez-vous ?
Que l'on repousse l'âge de la retraite ou pas, combien de salariés auront encore une retraite complète n'ayant pu cotiser ni pour la retraite CRAM, ni pour une retraite complémentaire au RMI par exemple ?
Quelle solution prévoir pour eux ?
Cela pèsera forcément sur les dépenses et les impôts des uns et des autres, mêmes de ceux qui auront une retraite complète et qui seront imposables.
Le vrai problème, c'est de réduire le chômage et d'augmenter le nombre des personnes qui cotisent.

Sylvia Mackert