mercredi 30 septembre 2009

la Françafrique et le discours de Dakar

Le prochain café radical sera consacré à la Françafrique

Il aura lieu vendredi 23 octobre 2009 à la Brasserie "Le Jardin de Bigards" à Louviers à partir de 18 heures (attention, l'heure, vu l'importance du thème, est avancée).

Remerciements à Isabelle Mananga qui a initié ce thème et à Patrick-Eric Mampouya qui animera le café. Sur la photo jointe vous pouvez les voir en spectateurs attentifs lors du dernier café sur la réforme des collectivités locales.

Il s'agira d'un café radical exceptionnel. Au delà du thème, bien rarement traité, nous espérons la présence de Bruno Ben Moubamba, qui a donné son accord de principe à la participation.





Mais qui est Bruno Ben Moubamba ? C'est avant tout l'un des candidats malheureux à la dernière élections présidentielles du Gabon.

Bruno Ben Moubamba, intellectuel gabonais, issu d'un milieu modeste, a passé son enfance au Gabon avant de faire ses études en France où il s'est clairement et courageusement engagé dans la lutte pour les droits de l'homme.
Il a choisi de s'engager dans la campagne présidentielle gabonaise lorsque la mort de l'ancien dictateur Omar Bongo, semblait offrir une réelle opportunité d'ouverture. L'ancien dictateur soutenu par la France était image même de ce qu'il est convenu d'appeler la Françafrique.
Qu'est ce que la Françafrique, c'est ce que le café Radical aura pour tâche d'élucider le 23 octobre, mais que nous allons définir en quelques lignes : la Françafrique est le résidu tragique de la politique coloniale Française menée en Afrique. Cette politique, mise en oeuvre par de Gaulle a tant imprégné la politique extérieure de la France qu'elle semble incapable de s'en sortir, maintenant un quasi continent dans une situation endémique de sous-développement s'appuyant sur un réseau de dictatures ...
Sarkozy avait fait des promesses pendant la campagne et peu après son élection. Il a très rapidmement déchanté, et nous avec... Rappelons l'épisode de Jean-Maire Bockel, éphémère ministre de la Coopération qui s'est fait rapidement éjecter à la demande expresse du président Omar Bongo.
A peine deux années après, le discours de Sarkozy prononcé à Dakar prend une saveur étrange.

Si l'on extrait cette citation fameuse "Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire" on en tire la conclusion tragique, que c'est la France, au travers de ses renoncements, qui de par ses liens avec les régimes mafieux africains, fait en sorte d'empêcher, et l'homme et le territoire africain d'entrer dans l'Histoire...
L'odieuse citation de Sarkozy n'en est que de plus en plus insupportable.

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