samedi 12 septembre 2009

Beurk (bis !)


Ci dessous, un extrait du livre choc de l'enquête d'Antonin André et Karim Rissouli qui révèle le trucage opéré à l'occasion de l'élection de la première secrétaire du parti socialiste.
"Le mercredi 18 mars 2009, à quelques jours de la convention nationale qui doit ratifier les listes socialistes aux européennes, Martine Aubry est proche de la syncope. Folle de rage, elle s'égosille dans un salon du restaurant Tante Marguerite, à deux pas de l'Assemblée nationale. Ce huis clos dans un des hauts lieux de la "gastronomie politique" oppose royalistes et aubryistes. Vincent Peillon, Jean-Noël Guérini, le puissant patron de la fédération des Bouches-du-Rhône, et François Rebsamen, le sénateur maire de Dijon, d'un côté. François Lamy, le plus proche conseiller, Jean-Marc Germain, le directeur de cabinet, et Martine Aubry en personne, de l'autre. Une heure durant, la première secrétaire et François Rebsamen se hurlent dessus. Fébrile, à la fois insupportée d'entendre les allégations de fraude et consciente de la vérité, Martine Aubry finit par se trahir. "Je n'ai pas triché! Fabius, d'accord! Mais pas moi..." La première secrétaire fait allusion à son score écrasant obtenu dans la Seine-Maritime, fief de l'ancien Premier ministre."
Bien entendu le reste de l'ouvrage montre à quel point la puissante fédération du Nord est soupçonnée de tricherie, mais cela ne nous empêche pas de voir que la grande arnaque s'est aussi déroulée près de chez nous.
Tout cela montre à quel point les primaires doivent être organisée entre toute la gauche, selon des règles bien définies à l'avance, impliquant les autorités publiques et qu'en tous les cas le PS, dans l'incapacité de se représenter lui-même est bien incapable de représenter la gauche.

Aucun commentaire: