dimanche 28 juin 2009

Le Ps va mal ... mais quand il tousse,





la gauche s'enrhume !







Ci-dessous, un article paru dans le Parisien Libéré et qui dresse un constat accablant pour le parti socialiste, qui, décidément, n'est plus ce qu'il était

40 993 adhérents dans la nature...

C'est le dernier relevé statistique établi, la semaine dernière, par le bureau national des adhésions. Seule une poignée de dirigeants participent à cette commission chargée de suivre l'épineuse question des effectifs. Selon ce document de dix pages que nous nous sommes procuré, sur « 203 000 »adhérents revendiqués par le PS, « 40 993 » sont considérés comme des « inactifs ».En clair, plus d'un adhérent sur cinq ne participe plus à la vie du parti et ne verse plus de cotisations. Un courrier sera adressé dans les prochains jours aux fédérations départementales pour les inciter à reprendre contact avec ces vrai-faux adhérents qui doivent se mettre à jour de leurs cotisations avant le 28 août 2009 sous peine d'être radiés des listes. Mais l'espoir de les reconquérir paraît bien mince. Paris, championne des « inactifs »Première fédération concernée, Paris. Sur 13 000adhérents, 8 805 sont inactifs, soit 67 % des effectifs. Un record. Suivent les grosses fédérations des Bouches-du-Rhône, du Nord, de l'Hérault, du Rhône … Ontrouve même 1 105 adhérents fictifs regroupés dans une fédération « Solferino », le siège du PS. Inscrits via Internet, ces inconnus n'ont jamais versé le moindre centime…Ces militants fantômes ont en grande partie rejoint le PS en 2006pour participer à la désignation du candidat socialiste à la présidentielle. Responsable de la fédération de Paris, Rémy Féraud admet qu'il sera difficile de récupérer ces adhérents « urbains, issus de la classe moyenne et internautes», qui « ne sont pas des militants, plutôt des zappeurs »

Une accélération des démissions

Aux inactifs, il faut ajouter ceux qui ont déjà jeté l'éponge : 1 812 démissions ont déjà été enregistrées entre le 28 février et le 22juin (voir le document ci-contre) , ce qui correspond à la période du fiasco des européennes (16,48 % pour le PS). Avec 357 cartes rendues, le Pas-de-Calais monte sur la première marche du podium. Là encore, la région parisienne (où la liste d'Harlem Désir n'est arrivée qu'en troisième position avec 13,58% des voix) doit faire face à une lente érosion : 122 en moins à Paris, 70 en Seine-Saint- Denis…

Inquiétude dans les rangs

Le mouvement va-t-il s'intensifier ? Sur le terrain, certains responsables ne sont guère optimistes. « Le taux de reprise de cartes n'est pas bon. On attaque l'os… », reconnaît Eric Loiselet, de la fédération de la Haute-Marne, qui parle «d'une grande lassitude ». « La semaine dernière, j'organisais un pot. Il n'y avait que les piliers autour de la table », confie Guillaume Couty, secrétaire de section à Paris(XV e ). Bref, reconnaît Philippe Bonnefoy, membre du bureau national des adhésions, « il y a un coup de blues incontestable ». Pour autant, personne ne parle encore d'hémorragie. La preuve, selon la direction, « 2 942 nouveaux adhérents » auraient rejoint le PS depuis le 1er mars. Ce qui ne compense évidemment pas les départs et les inactifs. A propos de ceux qui ont pris leurs distances, Féraud en est certain : « Si nous sommes capables de leur proposer une perspective, ils reviendront. »

Eric Hacquemand



Incontestablement, à la lecture des lignes qui précèdent, la gauche est en danger, le PS a du mal à susciter une espérance, et s'il peut espérer que les européennes constituaient un plus bas, il n'a plus les moyens de s'imaginer que s'il ne fait rien il peut espérer poursuivre le partage avantageux avec la droite : le pouvoir national pour eux, les pouvoirs locaux pour nous.



Les résultats inquiétant des élections partielles de ce dimanche ne laissent guère de doute. A Hénin Beaumont, l'aveuglement du PS redonne une nouvelle jeunesse à l'extrême droite (voir l'article du café radical en cliquant ... mais cette fois, le PS doit savoir qu'une remontée du Front National ne l'aidera pas à sortir de l'ornière). A Perpignan, le scandale des chaussettes n'a pas permis à un PS de prendre le pouvoir, simplement parce qu'il manquait de perspective.

Le PS va mal. La gauche est en danger.

La gauche ne peut pas se permettre de vivre sans débat, sans perpective, parce que le débat et la mise en perspective sont sa raison d'être.
D'où le prochain débat du café radical :

Les primaires peuvent elles sauver la gauche ?

vendredi 3 juilletde 18h30 à 20 heures
café "les jardins de Bigards"
39 rue du quai
27400 LOUVIERS
animé par Rodrigue Flahaut, secrétaire national du prg






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