lundi 2 mars 2009

Affaire Pérol, les incohérences de Sarkozy


Le PRG a vivement réagi à la désignation de M. Pérol, comme directeur du nouveau consortium Banques Populaires-Caisse d'épargne.

En fait, nous estimons que l'Etat a loupé le coche ! Il faut absolument miser sur le potentiel qu'offre le monde associatif, coopératif et mutualiste. En faisant du consortium créé à partir du réseau mutualiste, une banque comme les autres, on écrase les possibilités d'innovations que peut créer le monde associatif et qui peut offrir des solutions originales quand la crise révèle les insuffisances du système bancaire traditionnel ...

Les tergiversations sur l'éthique de la nomination de M. Pérol passent au second plan.
Communiqué du prg

Le PRG estime indispensable qu'un dialogue s'ouvre entre l'Etat et l'Economie Sociale , dans le respect de l'autonomie et de l'identité de celle-ci :
  • D'abord, si les Banques Populaires et les Caisses d'Epargne ont pris le risque de la banalisation en créant une filiale commune a statut traditionnel et en ont payé lourdement le prix, il faut souhaiter qu'elles redeviennent plus coopératives que jamais.

  • La désignation par l'Etat, d'un dirigeant dont les compétences personnelles ne sont certes pas en cause, est inhabituelle dans des organismes démocratiques.

  • Surtout quand tout le monde sait que l'apport financier de l'Etat pouvait se faire de façon plus adaptée via des titres participatifs.



  • Ensuite, plus généralement, une véritable sortie de crise ne pourra se réaliser sans un dialogue constructif entre l'Etat et l'ensemble du monde associatif, coopératif et mutualiste.

On ne peut a la fois, en effet, "solliciter" l'Economie Sociale et l'ignorer à la fois !

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