samedi 31 janvier 2009

La manif et après ?


IMAGES DE LA MANIF D'EVREUX




Les radicaux y étaient. On ne peut pas dire en tant que tel. Il y étaient dans la CFDT, dans la CGT, et dans les rangs de Force Ouvrière, ou parfois en déshérance entre plusieurs cortèges.


On fera mieux la prochaine fois. Il n'y a pas de raison. Les radicaux participent à la grande foire revendicative tout en ayant conscience qu'une manifestation ne résoudra rien et que nos discours n'ont rien à voir avec les propos justificateurs de l'extrême gauche, du parti communiste, ou des alternatifs... Mais encore une fois, surtout de ce temps là, si le café radical avait pu réchauffer l'atmosphère, ça n'aurait pas été plus mal.


Il y avait en tous les cas beaucoup de monde, 15;000 personnes selon Paris Normandie, qui ont défilé dans un froid de canard mais sous un soleil radieux. Ainsi la manifestation n'a pas traîné. Avec quelques degrés de plus, on aurait traîné davantage.

Tout le monde a en tête les propos déjantés du Président de la République au congrès de l'UMP "quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit". C'est du même acabit que ses propos sur le karcher, des propos de gamin "m'as-tu-vu", pour reprendre l'image de Ségolène Royal. Voilà de quoi ressusciter en tous les cas toutes les colères.

Ce qu'il y a d'irremplaçable dans ces manifestations, c'est le désir d'agir, de se rencontrer. C'est là qu'une douce musique s'élève. On le sait, la solution à la crise ne viendra jamais d'une manifestation, fût-elle massive. Qui plus est, aucun discours cohérent n'en ressort. Si ce n'est : attention ! Il faut faire attention aux gens.

Que les solutions soient locales, ou internationales (car on peut dire que le grand tort de Sarkozy comme des dirigeants européens est de se l'être joué "perso", comme on dit au football ...) Il n'y a guère de solution nationale, il faut une réponse du bloc européen, à tout le moins du bloc Euro à la crise. Pour le reste, les pouvoirs navigueront à vue ... mais il devront savoir parler à leurs populations.

Pour ce qui est des organisations politiques, elles doivent tenir un discours de vérité, un discours cohérent. C'est ce à quoi travaille le parti radical de gauche

lundi 26 janvier 2009

Bayrou et l'Europe ... Jean Michel Baylet s'explique


Jean Michel Baylet interviewé par le Figaro réagit à l'attitude de François Bayrou. Il en profite pour livrer une analyse en finesse de la situation.
Et le café radical en profite pour annoncer que l'Europe sera son prochain thème !


Le Figaro le 26 Janvier 2009

Jean-Michel BAYLET : Le comportement de Bayrou m’a choqué


Opposition : Le président du Parti radical de gauche revient sur les discussions avortées entre le PRG et le MoDem.


Où en est votre appel au MoDem pour les élections européennes ?

Jean-Michel BAYLET: Dans l’optique de la préparation des européennes, j’ai fait un tour de piste pour voir ceux avec qui nous pourrions éventuellement discuter. Il me semblait qu’avec le parti de François Bayrou, qui est un héritier de la démocratie chrétienne et qui avec les radicaux a été un des partis fondateurs de l’Europe, nous aurions des choses à nous dire et plus si affinités. Bayrou a fermé la porte de manière violente avant même que nous ayons pu en parler. Je le regrette. Son comportement m’a choqué. Pourtant il ne s’agissait en aucun cas de fusionner nos deux formations très différentes et mêmes souvent opposées de par l’histoire, le courant chrétien-démocrate de l’UDF et le courant républicain laïque du PRG. Mais de voir si à l’occasion des européennes, nous aurions pu faire un bout de chemin ensemble. Le comportement fermé de François Bayrou a mis fin à cette possibilité.


Cet appel en direction du MoDem n’était –il pas plutôt la preuve que le rapprochement avec les radicaux de droite a échoué ?

Avec les valoisiens, nous avons toujours les contacts. Nous échangeons et constatons même certaines convergences. En particuliers sur l’Europe. Cependant, à partir du moment où ils ont décidé de s’intégrer dans les listes UMP, nous n’avons plus rien à nous dire à l’occasion de ces élections.


Qu’en est il de l’éventuelle fusion du groupe radical et du groupe centriste du Sénat ?

La prochaine majorité sénatoriale se jouera au centre: centre -gauche et centre-droit. En effet lorsque l’on fait des projections concernant le prochain renouvellement sénatorial, en tenant compte des dernières municipales, on voit bien que l’UMP et le PS seront à peu près à égalité. Le RDSE et le groupe centriste seront déterminants. Tout naturellement cela nous amènera à avoir des contacts. Il est exact que l’éventualité de la fusion a été évoquée ces derniers temps. J’y suis personnellement favorable.


Est-ce à dire que vous prenez vos distances à l’égard du PS ?

Le PS traverse une période difficile. Ce qui met d’ailleurs toute l’opposition en difficulté, étant donné son poids. Il n’est d’ailleurs que de voir le plan de relance présenté par Martine Aubry et immédiatement contesté par certains responsables socialistes. La relance par la consommation, c’est une vieille lune, déjà essayée en leur temps par Mitterrand et Chirac.


Les radicaux pourraient partir en autonomes aux européennes ?

Nous n’avons pas encore discuté élections européennes avec Martine Aubry. Mais une rencontre est prévue. La logique serait dans cette élection difficile parce que régionalisée, que nous fassions listes communes. Mais il faudra auparavant se mettre d’accord quand à notre vision de l’Europe. Nous sommes des européens déterminés.

samedi 24 janvier 2009

A gauche, vraiment ?


Étonnant !
Les trotskystes ne font pas que changer de nom, ils adoptent une ligne ouvertement réactionnaire.
Le compte-rendu de leur conférence de presse, fait invariablement penser aux critiques évoquées par Bernard Leroy dans le contexte de la communauté d'agglomération.
On comprend certes que toute opposition critique les augmentations d'impôts. C'est de bonne guerre, mais jusque là, la gauche s'enorgueillissait à proposer des projets différents. A une époque où l'extrême gauche avait une âme, on aurait eu des propositions moins démagogiques. On aurait proposer d'arrêter la voirie et d'augmenter l'action sociale, par exemple.

Or, nos trotskystes, ou devrait-on dire nos anticapitalistes, ne proposent, mis à part le retrait des projets de vidéo-surveillance, que de tailler à la serpe dans les investissements culturels ...

Après tout, après les avoir entendu hurler avec les loups contre la construction d'une aire d'accueil des gens du voyage, on pourra peut-être les entendre dire que la culture, ça ne sert à rien !

Les trotskystes cherchent-ils toujours un nom pour leur NPA nouveau parti anticapitaliste ? On leur propose A DROITE VRAIMENT !


Du monde au café de la diversité !

50 personnes hier soir au Jardin de Bigards pour accueillir nos intervenants, Saïd Bouziri, et Romuald Dzomo.

Ce qu'il y a de bien avec la diversité, c'est que chacun veut y mettre son grain de sel !
Entre Noureddine, qui a fait part de son expérience malheureuse et courageuse de candidat, Claude qui a parlé de son expérience dans la tradition du service public, Franck Martin et Alain Loeb qui ont transmis leur vision de maire et de syndicaliste, chacun a montré qu'il était prêt à répondre au défi de la diversité !
Didi Boketsu, élu radical d'Evreux










Débat très animé au café radical sur le sujet de la diversité avec deux excellents intervenants, parfaitement complémentaires.

Romuald Dzongo qui a mis sa jeunesse et son brio au service de la diversité républicaine et Saïd Bouziri qui a expliqué la démarche de la votation citoyenne.

Des jeunes radicaux, des militants de Mantes la Jolie, des élus d'Evreux, de Vernon, de Romilly sur Andelle, tous ont participé à un débat vif, animé qui s'est poursuivi par des prises de contact et par la décision d'une action sur la votation citoyenne. Bientôt, les maires seront contactés.

Le café radical vous promet une information au jour le jour !
Merci Hafidha, le combat continue

vendredi 23 janvier 2009

A ce soir au café !

Une seule adresse pour passer votre soirée : le Jardin de Bigards. Comment y aller ? C'est très simple, aller à Louviers et après, pour vous retrouver, cliquer sur le lien là.



Venez accueillir Saïd Bouziri et Romuald Dzongo et parler avec nous de l'état de la diversité en Europe et en France quelques jours après le sacre de Barack Obama.



Cliquez ici pour le thème de la soirée et à tout à l'heure au café.
18h30, au Jardin de Bigards à Louviers !
C'est l'heure du café ... Ca se termine à 20 heures, et les volontaires peuvent poursuivre le débat autour d'un repas.



mercredi 21 janvier 2009

La France sur la voie de l'apartheid ?




Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, vient de déclarer sur France-info, mercredi que la France est "sur la voie de l'apartheid".


Attention aux images qui frappent. Il y a discrimination, c'est un fait. Il y a beaucoup de racisme dans la société française, c'est un autre fait. Maintenant, que l'homme nommé par l'ancien ministre de l'intérieur, celui du karcher et du mouton dans la baignoire, déclare qu'on va vers une société d'apartheid, attention. C'est une offense aux victimes du vrai apartheid, honte de l'humanité, qui a frappé l'Afrique du Sud, et dont celle-ci a tant de mal à se remettre ...
Il ne faudrait pas que des images trop fortes ne voilent l'absence de solutions. Le problème est assez lourd pour ne pas s'encombrer d'images frelatées.

Rappelons que dans la récente étude publié de l'Institut Montaigne et que nous avons évoqué ici même (les radicaux, champions de France de la diversité), le parti de M. Sebag et de M. Sarkozy est classé en queue de liste des partis ayant pris sur leurs listes des enfants d'immigrés...

Bon, au delà des maladresses de langages, le commissaire parle de vrais problèmes. Il relie la diversité des origines aux origines sociales et dit des choses sensées. Le chantier est énorme !

Le café radical en débat et vendredi, nous essaierons de faire émerger des solutions, des perspectives.




Café radical vendredi 23 janvier à 18h30 au Jardin de Bigards, 39 rue du Quai.


Avec Romuald Dzongo, créateur de l'association Marianne et moi, qui agit au quotidien contre les discriminations et pour le principes républicains.


et Saïd Bouziri, dirigeant national de la Ligue des Droits de l'Homme qui interviendra pour lancer la démarche de votation citoyenne dans la Haute-Normandie.




Cliquer ici pour mieux connaître l'intervention de Yazid Sabed, présenté par Le Point. En dehors des images inadaptées, le point de vue de Yazid Sabed mérite d'être connu et commenté.

mardi 20 janvier 2009

Romuald Dzongo Nkongo citoyen d'honneur

Romuald Dzongo Nkongo, invité du café radical ce vendredi, était ce matin l'invité d'honneur de la chaîne parlementaire LCP. Consultez la vidéo en cliquant ici .


Comment Romuald a créé son association Marianne et moi, comment ce normand, français, est au coeur des questions de la France de la diversité.

Romuald propose une méthode, et des pratiques.
...où l'on se rend compte qu'on n'a pas besoin d'être d'origine étrangère pour se sentir éloigné des institutions.



Après avoir été l'invité d'honneur de La Chaine Parlementaire, le café radical est particulièrement fier d'accueillir Romuald Dzongo Nkongo.
"Que faut-il faire pour que les choses changent ? " Telle est la question de base à poser à Romuald. Mais toutes les autres questions sont possibles. Romuald est un homme de débat. Nous lui paierons le café avec plaisir !


Nous serons nombreux et heureux de le retrouver vendredi prochain 23 janvier à 18 heures 30 au 39 de la rue du Quai à Louviers.








La drôle de France vu par Paul Auster

Paul Auster est un écrivain américain francophile. Avant d'être célèbre pour ses propres oeuvres, il a traduit en anglais de nombreux ouvrages de la littérature française. Il s'est engagé auprès de Barack Obama et a été interviewé le week-end dernier par le journal Libération, après avoir été l'invité de plusieurs émissions à l'occasion d'un passage en France.




Ce qu'il retient de l'attitude française n'est pas sans intérêt et nous renvoie en miroir notre comportement par cette simple remarque : Obama n'est pas vraiment noir.







Le propos n'est pas tenu par l'homme de la rue mais par des intellectuels français... c'était quelques jours avant son investiture. L'attitude peut avoir plusieurs explications, elle est en tout cas très française.
Très française, parce que comme le dit Paul Auster, pour un américain normal, pour un homme de culture américaine, un noir, c'est quelqu'un qui a, pour reprendre le langage de la ségrégation, du sang noir dans les veines.
L'Amérique, c'est le pays de l'esclavage, rappelons-le, si c'est en France que s'est organisé la traîte des noirs, c'est pour beaucoup aux Etats-Unis qu'ils ont été vendus. C'est aux Etats-Unis qu'ils ont été maltraité, et c'est aux Etats-Unis qu'on a eu à traiter, après une guerre civile, la terreur des populations noires, une ségrégation institutionnalisée, des émeutes le problème noir.
La victoire d'Obama marque à coup sur la fin d'un cycle tragique.
C'est évident pour tout le monde ... sauf pour certains français.
Comment expliquer cela ?
Il y a tout d'abord, c'est vrai cet esprit très français qui consiste à nier l'évidence.

Obama n'est pas vraiment noir. Tout est dans le vraiment. Peut-on voir dans ce vraiment, la mise en cause d'un comportement ? Ainsi le Révérend Jackson, après avoir été le candidat noir pionnier des primaires démocrates, depuis 1984, a dit qu'Obama ne parlait pas comme un noir. C'était avant qu'on voie ce même Jackson en larme le soir de l'élection d'Obama.
Mais non, ce réflexe communautariste, ne provient pas de noirs français... ce n'est pas la même attitude.
On sent en fait, du côté français comme une attitude de mauvais perdant. Comme une défiance, comme de l'envie. Finalement, il se passe quelque chose de nouveau dans le monde, quelque chose de politique, et ce n'est pas français. C'est même une leçon au peuple de France qui est plutôt habitué à donner des leçons au Monde.
C'est dans une société dont on dénonçait le communautarisme qu'est élu au suffrage universel un président noir. Le président de la différence. Et c'est une société majoritairement blanche qui a voté pour lui. Son élection est aussi une réponse au Révérend Père Jackson et au langage communautariste. Obama n'a pas parlé comme un noir... sinon, il n'aurait jamais été élu. Mais il n'a pas non plus parlé comme un blanc. Il a parlé comme un homme, comme un américain, comme le membre actuel d'une société moderne dont il est devenu le porte-parole.
Bernard Kouchner réclamait un peu de communautarisme. Emmanuel Todd est le défenseur du système d'intégration à la française.
L'élection de Barack Obama bouleverse ces approches.
Il démontre par l'exemple qu'un individu issu d'une communauté peut prétendre à l'universel.
Il démontre l'importance d'une démarche universelle et son élection démontre le besoin d'évolution de la société américaine.

En même temps, et le déni des intellectuels français cités par Paul Auster en sont l'illustration, il démontre la nécessaire évolution de la société française parallèlement à celui de la société américaine. Les faits ont la tête dure disait Lénine, ils sont en tous les cas encore plus têtus que tous les intellectuels français.

Obama, par son intelligence, par sa volonté bouleverse toutes nos représentations. Il nous encourage faire bouger les choses. C'est l'heure de la politique, c'est l'heure du débat, c'est l'heure du débat politique demain soir. Pour avoir accès à l'invitation, cliquer ici.


Après l'Amérique, l'Europe est-elle sur la voie de la
diversité



avec Saïd Bouziri, trésorier national de la Ligue des Droits
de l'Homme, animateur de la votation citoyenne

et Romuald Dzongo, président de l'association Marianne et
moi.

vendredi 23 janvier à 18 h30 au Jardin de Bigards 39, rue du Quai à Louviers







Les radicaux champions de France de la diversité




C'est pas si souvent que la presse nationale rend hommage aux radicaux de gauche. Un article du Monde fait état de l'état réelle de la diversité en France, prenant pour exemple les élus municipaux.



Les radicaux remportent la palme de la diversité ! Avec presque 10 % de ses élus qui sont issus de l'immigration ... Pas étonnant pour le parti de Gaston Monerville et de Christiane Taubira.


Bien sur, chez les radicaux, nul ne s'en contente et nous poursuivons le chemin de la diversité.
La preuve, le café radical ouvre le débat de la diversité, quelques semaines après la nuit américaine et quelques heures après la victoire de Barack Obama.
Un débat passionnant vendredi prochain 23 janvier , 18h30, brasserie Le Jardin de Bigards, rue du Quai à Louviers



pour voir l'article du monde, cliquer ici .
pour l'invitation, cliquer ici





dimanche 18 janvier 2009

IL DIVO, indispensable pour comprendre l'Italie d'aujourd'hui

Giulio Andreotti vient de fêter ses 90 ans. Il s'est fait élire pour la première fois juste après la guerre, et a réussi a devenir sénateur à vie, eu égard à son prestige. Le fait d'être sénateur à vie ressemble à la façon dont, en France, les anciens présidents de la République deviennent des membres du Conseil constitutionnels, sauf qu'en Italie il a fallu une décision exceptionnelle de la classe politique.
C'était avant que la démocratie chrétienne, qui était le socle immuable de l'action politique italienne, n'explose sous le coup de l'opération mains propres (mani pulite) menée par les juges italiens à partir de la dénonciation de faits de corruption extrêmement graves.

Le pouvoir s'est senti invulnérable, s'appuyant sur le Vatican et le poids du réseau catholique d'une part, et d'autre part sur le fait que son opposition était représentée par le parti communiste le plus puissant de l'Europe occidentale mais dans l'incapacité de faire les alliances nécessaires pour devenir une force de gouvernement.

Maintenant la démocratie chrétienne n'existe plus. Mais il est impossible de comprendre l'Italie d'aujourd'hui sans comprendre ce qu'elle a représenté, et le poids du passé sur la politique aujourd'hui.

Le film Il Divo, primé à Cannes, retrace cette histoire en utilisant le personnage carricaturé de Giulio Andreotti, toujours sénateur à vie, bien qu'ayant été condamné deux fois en première instance à de lourdes années de prison pour collusion avec la mafia et organisations de meurtres. Il a été gracié deux fois en appel.

Pour se faire une idée de ce que cela représente, il faut s'imaginer le poids qu'aurait eu en France la condamnation de Giscard d'Estaing ou de Mitterrand pour de tels faits (rien à voir avec le sang contaminé, voire ou les ventes d'armes, où la corruption se fait au nom de l'intérêt de l'Etat...).

Dans ce film il est question de tout ce qui a mis l'Italie au coeur de l'actualité mondiale dans le années 68/ 95. Du meurtre d'Aldo Moro, à l'attentat contre le juge Falcone, des repentis de la Mafia, de la loge P2 ( dont Berlusconi était l'un des 2.000 membres)...
Ainsi, même si la démocratie chrétienne est out. Même si le personnage d'Andreotti (qui trimballe dans le film toute l'hypocrisie écoeurante des grenouilles de bénitiers accouplée à une malice illimitée) ... correspond à une époque révolue, l'Italie n'a pas fini d'en supporter les conséquences.
Silvio Berlusconi, l'ami de Sarkozy, l'homme de tous les cynismes, a ressoudé la droite, toute la droite, du centre-droit à bien pire que Jean-Marie Le Pen, au prix d'un renoncement clair à un consensus national qui aurait permis de nettoyer le passé noir de l'Italie. Ça n'a pas été fait.
L'Italie n'a hélas pas fini d'en payer les conséquences.

Pour mémoire, le film est visible à Rouen à 16h10 et 22 heures tous les jours au ciné Saint Sever. On essaiera de le faire passer à Louviers, il va sans doute passer à Evreux. Ayez l'oeil !

Bande anonce du film, cliquez ci-dessous :
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18839828&cfilm=132962.html



vendredi 16 janvier 2009

La vulgarité au pouvoir ...

De l'évidence de l'identité nationale.


Au moment de saluer ses secrétaires d'Etat, Brice Hortefeux a tenu jeudi à "préciser" que Fadela Amara était "une compatriote", ce qui "n'est pas forcément évident" selon lui. La secrétaire d'Etat en charge de la politique de la ville a assuré qu'elle n'en voulait pas à son nouveau ministre de tutelle.
C'est vrai qu'on a connu Fadela Amara plus virulente. Il n'empêche que la remarque au 2e degré de l'ancien secrétaire d'Etat à l'identité nationale est une gifle distribuée à tous ceux qui se battent pour se faire accepter au sein de la société française. Ce sont ces blagues qui se font toujours à sens unique, sur les origines, le sexe, ou la couleur de la peau des individus. On imagine qu'une blague sexiste de ce type aurait provoqué une levée de bouclier de la part d'associations féministes. Fadela est bon enfant !

Si Coluche a fait se tordre de rire toute une génération en commençant le sketch qui l'a rendu célèbre par ces mots " C'est un mec normal ... blanc", c'est précisément parce qu'il montrait qu'il s'opposait à cette vision de la normalité.
Au delà des apparences, il est évident que le fait d'être compatriote, n'a rien à voir avec la couleur de peau, un nom parfois dur à prononcer, ou la religion ...
Voilà en tous les cas un Ministère qui commence mal. Ce sont des mots qui alimentent une vision effarante de la Nation, quelque chose qui va en complément du discours de Dakar, en complément des propos d'un précédent ministre de l'intérieur sur les quartiers et les karchers. Si c'est une mauvaise blague, elle mérite au moins des excuses, si elle n'est pas suivie d'excuses elle est la démonstration de la médiocrité de l'équipe au pouvoir.
Le tout à quelques jours de la semaine de la diversité ... On croit rêver !

La diversité dans les media




« Le débat sur la diversité en France doit être un moyen, pas une fin. Il doit dépasser les idéologies pour qu’un jour nos enfants soient, eux, tout simplement des français comme BARACK OBAMA est américain aux États Unis»

Romuald Dzomo Nkongo, Président d’ANI, invité de l’émission Citoyen d’Honneur de La Chaîne Parlementaire (LCP) le 20 janvier à 20H30 pour parler du projet MARIANNE & moi






La France va vivre sa grande semaine de la diversité en écho de l'intronisation de Barack Obama. Dès lundi France inter, Libération et les autres nous couvrent de la diversité. Le café radical offrira le point d'orgue de ces manifestations en faisant un débat sur l'Europe sur le chemin de la diversité.

Invités prestigieux du café : Romuald Dzomo, qui sera aussi l'invité de la Chaîne parlementaire, et Saïd Bouziri du bureau national de la ligue des droits de l'homme.


Ci dessous, quelques éléments sur le plan media de Romuald Dzomo pour une semaine qui sera passionnante. Le café radical vous l'avait dit, avec Barack Obama au pouvoir, plus rien ne doit être comme avant.

Prestation de serment de BARACK OBAMA le 20 janvier de 19H15 à 21h15
COMMUNIQUE DE PRESSE PRESTATION DE SERMENT DE BARACK OBAMA

Prestation de serment de BARACK OBAMA : RAMA YADE, GEORGE PAU-LANGEVIN, AHMED EL KTIBI, YAMINA BENGUIGUI : Quand 3 femmes et un homme exceptionnels se retrouvent à Sciences Po autour du thème : "trajectoires atypiques qui temoignent de la longue marche vers la diversité en Europe".
http://www.assoce.net/avenir-nepad/lettres/InfoLettre_1_54.html

HARRY ROSELMACK parrain du projet Marianne & moi sensibilise les jeunes sur la nécessité de s’approprier les institutions samedi 24 janvier 2009 de 14H à 17H30. Sur inscription: Cliquez
http://www.assoce.net/avenir-nepad/lettres/InfoLettre_1_55.html

Contact presse et inscriptions : Laetitia Baudoin : 06 16 93 28 21 / 06 26 15 36 77
Contact@ani-international.org
http://www.ani-international.org/


jeudi 15 janvier 2009

Le départ de Michel Rocard




Rares sont les hommes politiques qui s'en vont calmement, sans attendre la fin du mandat et avant d'être préalablement usés ou battus...


Nous avons eu le départ précipité de Lionel Jospin, théâtral et inconséquent. Il s'agissait d'une rupture mal comprise, et par son entourage et par l'intéressé lui-même. Et pourtant !


Pourtant, le temps lui a donné tragiquement raison ! Il a été par la suite incapable de faire passer un message cohérent au peuple de gauche et au peuple de France. Sa défaite marquait en fait un désavoeu plus profond qu'on ne l'imaginait. En politique, aucune défaite n'est due au hasard ... Sa défaite était la défaite de la gauche, elle marquait la fin d'une époque.




Michel Rocard n'aura pas l'occasion de perdre. Il avait annoncé qu'il ne se représenterait pas. Il dit à présent qu'il se retire de la vie politique et laisse sa place à son suppléant. Curieusement, et malgré une carrière extrêmement longue.

Rocard a commencé sa carrière assimilé à tord au gauchisme.
En fait, dès le début il se situe dans la curiosité sociale et la volonté politique. Une photo célèbre le montr aux cotés de Mendès France au Stade Charléty en mai 68. Il est du côté de ceux que les staliniens de l'époque appelaient haineusement les "faux révolutionnaires".
En fait, et c'est l'un des points communs qu'il a avec Mendès France, il a gardé une acuité pénétrante sur toute l'approche politique. Face à des socialistes qui le faisaient passer pour un vieux croulant, son dernier combat politique a été pour l'intégration de la Turquie dans l'Europe. Son ouvrage de référence date d'il y a quelques mois.
Certes, Rocard est passé à coté du pouvoir, assassiné par Mitterrand notamment. Il disait que les qualités d'un candidat ne sont pas les qualités d'un Président...Mitterrand comme Chirac représentent le miroir de cette version de la 5e République... mais l'image de Rocard reste celle d'un homme actif, d'une pensée jeune ... ce ne sera pas ce qui restera de Chirac ou de Mitterrand.
Il est de ces combattants de la vérité, toujours prêts à se remettre en question, et collant toujours au plus près d'un monde sans cesse en mouvement.
En ce sens, beaucoup plus près du radicalisme que du socialisme.

mercredi 14 janvier 2009

Qui a dit "La gauche a tort de ne pas s'y intéresser"



C'est lui, Malek BOUTIH !

Il vient de déclarer ça à Politique hebdo ... et il a tort !

La gauche s'y intéresse, et c'est même pour que nous, au café radical, nous intervenons sur le thème de la diversité.

L'Europe sur la voie de la diversité ?

Un réunion animée par Romuald Dzomo, très sollicité la semaine prochaine par la presse et la télé parlementaire à l'occasion de l'intronisation de Barack Obama, et par Saïd Bouziri, qui défendra le principe de la votation citoyenne.

réservez votre soirée et votre café :

vendredi 23 janvier, à 18h30,

Brasserie du Jardin de Bigards,

39 rue du Quai

à Louviers

a bientôt !

mardi 13 janvier 2009

Le 20 janvier, Obama prend les commandes ... et le 23 ?



Ce sera un grand jour pour l'homme et pour l'humanité... le 20 janvier, Barack Obama sera le premier dirigeant noir d'une grande puissance (Et justement, il s'agit de la première grande puissance !)



3 jour plus tard, le vendredi 23 janvier, le café radical ouvre le débat sur la France de la diversité






  • Invités au débat :



  • Saïd Bouziri, membre de la ligue des droits de l'homme et animateur du comité pour la votation citoyenne



  • Romuald Dzongo, infatigable défenseur de la diversité et de la République, président de l'association Afrique et Nouvelles dépendances.






A droite, Rama Yade et Rachida Dati ne sont-elles que les brillants pendants des chiffres obscènes de Brice Hortefeux égrenant ses reconduites à la frontière ?



A gauche, est-on capable d'afficher les minorités visibles aux postes de décision ... ou doit-on se se réfugier derrière des discours ?



Doit-on souhaiter la discrimination positive ?



Peut-on avoir un discours de fermeture sur l'immigration et un discours d'ouverture à l'intérieur ?



Vivre ensemble en France est aussi la préfiguration du monde de demain ?



Pendant des années le Front National a placé la France politique sous influence. La victoire d'Obama nous pousse à la réflexion sur la représentation, mais aussi sur notre attitude vis à vis de l'étranger, de l'autre dans un monde nécessairement ouvert.



lundi 12 janvier 2009

Palestine - le point de vue du prg




Le massacre des palestiniens à Gaza n'offre aucune solution et désespère ceux qui souhaitent désamorcer ce conflit meurtrier, allumette éclairant dangereusement tout le Proche Orient.
La Palestine sera bien sur l'objet d'un prochain café...

En attendant, Thierry Jeantet donne sur you tube le point de vue des radicaux sur le conflit du Proche Orient.
http://fr.youtube.com/watch?v=bnD_pCIK9qE

vendredi 9 janvier 2009

Supprimer le juge d'instruction ? Quelques rappels de principe ...









Jean-Michel BAYLET s'adresse à DATI
Faisant allusion aux propos et aux annonces du président de la République,la veille, devant la Cour de Cassation et mettant à profit la séance de questions d'actualité au gouvernement, Jean-Michel Baylet a demandé à la Garde des Sceaux, Rachida Dati, qui faisait une rentrée très remarquée : «Qui ne souhaite le renforcement du contradictoire et le respect des libertés individuelles ? » Mais ajoutait-il, aussitôt, « néanmoins, il y a l'art et la manière pour faire les choses ».
Rappelant que le principe du renforcement des droits du Parlement a été acté cet été par le Congrès, le sénateur de Tarn-et-Garonne s'est étonné de ce que « l'idée de supprimer le juge d'instruction lui soit soufflée -pour ne pas dire imposée - avant la fin de ses travaux… Comme pour l'audiovisuel public, la décision est prise, avant même les débats », a-t-il fait remarquer. Au nom des radicaux, il a souhaité des précisions sur le statut du parquet et son indépendance qu'il ne faudrait brandir « comme la nécessaire contrepartie de la suppression du juge de l'instruction».
Faisant référence a des affaires récentes, il a également suggéré que la garde à vue soit réservée aux seules procédures criminelles.

Le RMI a 20 ans, mais à 20 ans, on n'a pas droit au RMI !



Ci-dessous un texte en faveur de l'élargissement des droits du RMI à partir de 25 ans, proposé par Sylvie

Il y a de cela plusieurs années, j'avais été bouleversé par ces propos d'un ami en fin de contrat d'interim, et qui m'avait dit, comme en s'excusant : "il faut absolument que je trouve du boulot, j'ai pas 25 ans, j'ai même pas droit au RMI."
Ce jeune homme, qui d'ailleurs ne l'est plus, a, depuis trouvé un travail, par ailleurs stable, et son cas pourrait donner raison au système actuel du RMI, qui, au delà de toutes les évolutions qu'il a subi depuis sa création il y a un peu plus de 20 ans, laisse toujours dans un système à part les moins de 25 ans en difficulté sociale.
Il y a là un paradoxe.
A partir de 18 ans, le jeune est un adulte social, majeur et souvent vacciné. Il n'a pas droit en tant que personne aux avantages que procure le RMI, alors que l'évolution de la société le pousse vers l'autonomie. L'évolution des moeurs a eu aussi pour corollaire de pousser hors du foyer parental de nombreux jeunes qui se trouvent dans des situations très dure sans avoir les moyens d'y faire face avec une expérience d'adulte.
On remarquera aussi que c'est toujours la jeunesse à qui il est proposé des mesures type CIP (contrat d'insertion professionnel en 1994), CPE (Contrat première enmbauche en 2006) et autres mesures repoussées à la suite de mouvements sociaux... comme si les jeunes n'avaient pas autant besoin d'insertion que les autres ... Comme si un loyer, et les coûts afférents n'étaient pas aussi lourds pour un jeune et qu'un revenu n'était pas le meilleur moyen d'insertion.
Grâce au RSA, soutenu par la gauche, le RMI a connu une nette évolution, lui permettant de devenir un système souple, allant vers une réelle insertion et s'adaptant aux parcours des bénéficiaires. Le RMI s'enorgueillirait à s'appliquer dès la majorité, tout en ayant alors un système d'accompagnement spécifique, tâchant alors d'éviter aux jeunes tous les écueils terribles de l'errance, mais en évitant de les considérer comme une population à part.

Voilà pourquoi proposition sera faite à l'occasion de la convention de la Rochelle, d'élargir le système de protection sociale du RMI aux plus de 18 ans et de ne plus le limiter aux plus de 25 ans. C'est aussi un pari sur le fait que le fameux I de l'insertion aura plus de succès auprès d'une population jeune qu'auprès d'une population déjà durablement marginalisée.

jeudi 8 janvier 2009

L'obligation syndicale ? Une contribution pour La Rochelle


Faut-il rendre le syndicat obligatoire ?



C'est une idée reprise de la campagne présidentielle de Ségolène Royal et depuis tombée aux oubliettes sans grand débat.






Aux lecteurs, une question : qu'en pensez-vous ?



Vous pouvez répondre sur ce blog. Le café radical sera ravi de publier vos commentaires... Il est bien sur prêt à organiser un débat sur ce thème ... par exemple avec des syndicalistes.



En tous les cas, la lamentable participation aux élections prud'homales obligent à se poser la question de la représentativité des syndicats.



Et puis, si vous avez d'autres idées qui puissent être débattues avant ou pendant la convention de La Rochelle, n'hésitez pas à en faire part au café radical.






Ci-dessous la contribution d'Olivier Taconet pour la convention du parti radical de gauche qui se tiendra le dernier week-end de mars à La Rochelle :






Posons le débat pour un syndicalisme obligatoire

La campagne de Ségolène Royal de 2007 avait mis sur le tapis le projet d’un syndicalisme obligatoire.

L’idée s’est perdue dans le cadre de la campagne, mais vaut d’être débattue.
Il ne peut y avoir modernisation des rapports sociaux sans un syndicalisme fort et adapté. Il est essentiel que l’ensemble des salariés soit représentés face aux employeurs et que ceux-ci puisse se mêler aux débats de société en s’appuyant sur une réelle représentativité.
Les relations entre entrepreneurs et employés sont naturellement mise en cause par le poids respectifs des interlocuteurs.
Dans un régime de liberté, lorsque seulement 8% des employés sont syndiqués, l’ensemble des syndicats ne peut parler au nom de l’ensemble des travailleurs. Or, cette voix manque à la société française. Cet élément fait d’ailleurs que bien souvent, l’assemblée nationale ou le gouvernement sont amenés à trancher des grandes questions du monde du travail, les syndicats n’intervenant qu’à titre consultatif.

On a pu le constater, le syndicalisme est impuissant. Il est le fruit de son histoire particulière, qui l'a construit dans une lutte conjointe pour son existence et la reconnaissance de droits pour les salariés. Ce monde a évolué.

Rappelons, sans cruauté, que les 8 % des syndiqués sont sur-représentés dans la fonction publique, les grandes entreprises ainsi que dans l’encadrement et les professions intermédiaires.
Les ouvriers, les intérimaires, les apprentis, les employés et salariés des PME-PMI sont absents de la représentation. Ce malaise est bien souvent accru par le fait que la proportion de cadres syndicaux au sein des salariés encartés est proportionnellement énorme. Tout ceci ne contribue pas à familiariser les salariés avec la pratique syndicale. On en est au syndicalisme par procuration.

Qui pis est, lorsqu’on a demandé aux salariés de se prononcer lors des dernières prud’homales, la participation a atteint le ¼ des salariés. Cet état de fait doit amener une réaction politique.


Peut-on se contenter de ce terrible constat ? Peut-on, comme lorsque l’on évoque la question, répondre en évoquant la tradition française et l’histoire du fait syndical en France ?

Nous radicaux, ne sommes ni socio-démocrates ni adeptes de la lutte des classes. Les syndicats n’ont pas à être instrumentalisés à des fins politiques. Nous souhaitons en revanche que les salariés disposent d’outils efficaces pour les représenter face à leurs employeurs et que les employeurs puissent disposer eux aussi d’outils représentatifs. Enfin, c’est la société toute entière qui a besoin que de forces réellement représentatives du monde du travail, dans toute sa complexité.

En ce sens, l’acte obligatoire de l’adhésion syndicale serait comparable à l’obligation d’inscription sur les listes électorales. Elle serait gratuite et comporterait une information minimale sur les droits et devoirs du salarié. Elle impliquerait une liberté totale non seulement du choix du syndicat, mais aussi du droit pour l’individu de changer de syndicat de manière immédiate. Elle pourrait se traduire, bien entendu, par un refus d’adhésion, comme il y a des refus de vote. Elle aurait pour avantage de permettre à chaque salarié, y compris le plus isolé, y compris le plus jeune, le plus précaire, l’intérimaire, mais aussi le titulaire de chèque emploi-service, d’avoir un lien syndical, avec l’organisme de son choix dès la première heure de son premier contrat de travail, avec l’obligation pour l’employeur de lui transmettre la liste des syndicats auxquels il serait en droit, en devoir plutôt d’adhérer. Bien entendu, cette perspective impliquerait une révolution dans la démarche syndicale, dans le rôle et dans la fonction syndicale. On peut imaginer d'ailleurs que la première cotisation soit gratuite et qu'elle devienne payante, faisant partie des cotisations obligatoires à partir d'une année de travail. Là dessus, toutes les possibilités sont offertes.
Actuellement, la volonté des cadres syndicaux d’évoluer vers une pratique réformiste se heurte à un besoin de se faire entendre. Ainsi les pratiques syndicales, mise à part la Cfdt, sont figées dans des pratiques archaïques, mobilisant des troupes d’habitués, moyen pour eux de se faire entendre en compensant leur faible écho auprès des salariés. Le tout pour des causes souvent perdues d’avance.
Avec un nombre d’adhérents accru, les syndicats garderaient une totale indépendance, n’ayant de compte à rendre qu’envers leurs cotisants.
La démarche d’un syndicalisme obligatoire n’aurait, on le voit, rien à voir avec les démarches liées à des accords particuliers en Angleterre ou en Norvège, mais serait une démarche entièrement originale. Elle donnerait un éclairage réel sur la représentativité des syndicats et leur capacité de négocier. Elle ouvrirait la voie à la modernisation du syndicalisme et à la modernisation du monde du travail.
J’ajoute enfin, en conclusion que cette obligation syndicale, serait appliqué à tout le monde salarié. Ainsi, aucun secteur ne serait à l’abri et cette nouvelle obligation s’appliquerait de la même manière à l’armée, à la gendarmerie (bien entendu) et aux magistrats, permettant ainsi de sortir des archaïsmes.

dimanche 4 janvier 2009

Du neuf en 2009 ?


Il n'y a pas eu de trêve des confiseurs ...dans la Bande de Gaza !

Nos petites tensions françaises, peuvent paraître dérisoire ... mais au delà de ce privilège qui consiste à vivre dans un pays en paix, où les conflits se déroulent sans morts, les radicaux continuent à défendre le souffle républicain.

Ci-dessous le communiqué de Jean Michel Baylet, président des radicaux de gauche :

Le Président Sarkozy a bien voulu confirmer le 31 décembre que l'année 2009 serait difficile pour tous. Ceci bien qu'il ait, a-t'il précisé, pris de multiples initiatives en 2009 pour sauver la Paix dans le monde et unir l'Europe face à la crise économique et financière. Convaincu qu'il faudrait faire plus en cette nouvelle
année il en a surtout déduit que sa politique économique,sociale, éducative et judiciaire ne changerait pas d'un iota même s'il avait dû freiner ses projets devant les protestations des forces syndicales, des associations, des jeunes et surtout d'une part grandissante de la population...
Il faut souhaiter que son incontestable activisme personnel s'accompagne en 2009 d'une prise en compte plus concrète des attentes des citoyens inquiets devant la flambée du chomâge, des entrepreneurs déçus du peu de soutien accordé aux PME et TPE et à la recherche, des membres des associations sociales préoccupés par le désengagement de l'Etat, de tous jugeant inacceptable le démantelement annoncé des services publics clefs (hôpitaux, postes, collèges et lycées...).
Il faut plus encore souhaiter que les forces politiques de gauche, de progrès, de l'écologie, les syndicats et autres forces sociales coordonnent leurs actions pour faire entendre le pays réel et préparent le changement. Défendent, se faisant, les vrais valeurs de la République, alliant laïcité, solidarisme et fraternité.



Bonne année à tout le Monde et tous nos voeux de paix aux palestiniens et aux peuples victimes de guerre !